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Evénements ou séjours annulés : ce que l’on ne vous dit pas.

Nouvelles règles de remboursement des événements ou séjours annulés :
ce que l’on ne vous dit pas.
 
Face à la crise sanitaire du coronavirus de nouvelles règles sont entrées en vigueur. 
En effet, l’ordonnance du 25 mars 2020 a fait évoluer les règles de remboursement pour les :
 
– Séjours touristiques
– Locations de voiture
– Réservations d’hôtel
– Billets de concert
– Manifestations sportives
– Parcs de loisirs
– Cures thermales
– Soins dans des spas
– Locations de vélos
– Locations de skis
– Forfaits de remontées mécaniques
– Etc.
Ces nouvelles règles s’appliquent à toutes les annulations faites entre le 1er mars et le 15 septembre 2020. Elle s’appliquent que l’annulation soit à l’initiative de l’usager ou du professionnel qui a vendu l’événement ou le séjour.
 
En temps normal, le professionnel est tenu de rembourser immédiatement le client après une annulation. L’ordonnance du 25 mars 2020 permet aux agences de voyages et autres professionnels d’adresser dans les 30 jours de l’annulation un bon d’achat valable 18 mois au lieu du remboursement.
 
Le consommateur pourra utiliser cet avoir intégralement, en partie, ou pas du tout. À la fin des 18 mois, le professionnel sera tenu de rembourser ce qui n’aura pas dépensé.
Mais ce que l’on ne vous dit pas ou du moins, ce dont nous n’entendons pas beaucoup parler, c’est la possibilité d’un remboursement anticipé dans le cas de graves difficultés financières.
 
Dans ce cas il faut se rapprocher du professionnel. Il est prévu qu’une commission comprenant des représentants des consommateurs puisse imposer un remboursement anticipé en cas de difficultés financières du consommateur.
Ainsi, les Entreprises du voyage (EDV) et le Syndicat des entreprises du tour operating (SETO), les deux principaux représentants des voyagistes, se sont engagés à traiter « avec attention et au cas par cas » les dossiers des clients en proie à des difficultés financières.
 
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Les associations nationales de locataires s’engagent

La crise sanitaire que nous traversons accentue, chaque jour un peu plus la crise économique et sociale.
Le Mouvement Hlm et les associations de locataires saluent les efforts qui sont déployés sans relâche sur le terrain pour renforcer, grâce au personnel de terrain, l’accompagnement social et le lien avec les personnes isolées, pour développer des initiatives de solidarité locale portées par des bénévoles associatifs et des habitants engagés au service de la cohésion sociale. Dans de nombreux organismes, la qualité et la permanence de la concertation locative ont été déterminantes. Le Mouvement Hlm et les associations de locataires travaillent à les valoriser et les formaliser.
L’annonce du versement d’aides exceptionnelles sans délai aux familles les plus modestes avec des enfants, afin de leur permettre de faire face à leurs besoins essentiels et aux étudiants, est une étape qu’il faut saluer.
Il faut aller plus loin ! Le Mouvement Hlm et les associations de locataires portent ensemble plusieurs propositions pour amplifier ce soutien, accompagner dans le temps les ménages fragiles et ceux qui se retrouvent fragilisés :

  •  Pour répondre correctement aux difficultés qui vont se présenter dans les semaines et les mois qui viennent, les Fonds de solidarité logement, actuellement très largement financés par les collectivités locales, doivent être renforcés de moyens de l’Etat, notamment dans les départements déjà fortement sollicités pour amplifier leurs politiques sociales ;
  •  Renforcer le soutien aux ménages fragiles et aux étudiants par une aide complémentaire de 200 € correspondant au remboursement rétroactif des 5 € d’APL qui leurs ont été retirés depuis 2017 et l’abrogation de cette mesure ;
  •  Prendre dès à présent l’engagement dans le PLFR et le PLF 2021 de revaloriser les aides au logement au-delà de l’inflation, pour compenser les nombreuses années de sous indexation ;
  •  Prolonger le moratoire sur les expulsions pour les locataires de bonne foi jusqu’au 31 octobre 2020 ;
  •  Revenir dans la loi de finances pour 2021 sur les coupes budgétaires imposées au logement social pour permettre le développement dans le plan de relance de plus de logements sociaux et très sociaux.

« Pour l’Afoc, le contexte actuel exige que le logement en général, et le logement social en particulier, soient au cœur de l’investissement national et des politiques publiques. »
Contact AFOC : afoc@afoc.net
« La CGL prend acte des premières mesures prises par le Gouvernement mais lui demande d’aller plus loin en créant un fonds abondé par les finances publiques pour maintenir le pouvoir d’achat des ménages locataires, propriétaires, accédants, demandeurs de logement… pour qui la crise actuelle crée d’importantes difficultés ».
Contact CGL : Michel Fréchet : 06 60 78 42 17 – info@lacgl.fr
Pour Jean-Yves Mano, Président de la CLCV « La crise frappe durement les familles. C’est une crise du pouvoir d’achat et de la fin du mois qu’il convient d’endiguer de manière urgente. L’Etat doit être au rendez de la solidarité avec les familles modestes ».
Contact CLCV : Jean-Yves Mano, 06 81 99 31 50
« Pour la CNL au-delà de ces propositions, la mise en place d’un fonds d’indemnisation des habitants participe également d’un mécanisme global de sécurisation des locataires et des accédants à la propriété ».
Contact CNL : Clémentine Bouarab, Chargée de communication : 06 71 04 23 39 – clementine.bouarab@lacnl.com
« La crise sanitaire qui nous frappe impose une prise de conscience des pouvoirs publics dont les politiques d’austérité ont mis à mal les différents amortisseurs sociaux de notre système de protection. Pour La CSF, il ne peut y avoir de cohésion sociale sans solidarité nationale, l’Etat doit rattraper en urgence son désengagement financier cumulé depuis de trop nombreuses années ».
Contact CSF : Romain Biessy, secrétaire confédéral, 06 62 28 56 24
Pour Jean-Louis Dumont « Les organismes sont des professionnels de l’accompagnement social et ils répondent présents pour accompagner les locataires fragilisés. Ce travail doit trouver un cadre pour être maintenu au-delà de la période du confinement. On mesure l’importance de la relation entre le Mouvement Hlm et les associations représentatives des locataires. C’est sur le terrain, dans la dynamique entre les locataires engagés et les salariés des organismes que se construisent de belles initiatives. Nous devons collectivement nous mobiliser pour encourager la concertation locative à l’échelle de chaque organisme ».
Contacts USH :
Joachim Soëtard, Sarah Cassone, Alice Grapinet, Direction de la Communication, 07 64 57 85 66,
@UnionHlm

L’Union sociale pour l’habitat représente, en France métropolitaine et dans les territoires d’Outre-mer, quelque 660 opérateurs Hlm à travers ses cinq fédérations (la Fédération nationale des Offices Publics de l’Habitat, les Entreprises sociales pour l’habitat, la Fédération nationale des Sociétés coopératives d’Hlm (Coop’Hlm), PROCIVIS UES-AP et la Fédération nationale des Associations régionales d’organismes d’habitat social). Elle remplit trois missions : un rôle de représentation nationale auprès des pouvoirs publics, des médias, des milieux professionnels et de l’opinion publique ; une mission de réflexion, d’analyse et d’étude sur tous les dossiers relatifs à l’habitat et l’élaboration de propositions pour une politique sociale de l’habitat ; une fonction d’information, de conseil et d’assistance auprès des organismes Hlm afin de faciliter, rationaliser et développer leurs activités et leurs compétences professionnelles. En 2018, les organismes Hlm ont mis en chantier 80 000 logements neufs et logements-foyers, en ont acquis et amélioré 5 000 et acquis sans travaux 5 500. Ils détiennent et gèrent 4,6 millions de logements locatifs et 0,3 million de logements-foyers et logent environ 10 millions de personnes. Les opérateurs de logement social sont également d’importants acteurs de l’accession sociale à la propriété : 14 500 logements ont été vendus à des accédants, en secteur groupé ou en diffus. Animés par 12 000 administrateurs bénévoles, ils emploient 82 000 salariés. Pour en savoir plus : www.union-habitat.org

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Chèques énergie: envoi décalé

L’envoi des chèques énergie finalement décalé :
quand le recevrez vous ?

Le coup d’envoi des chèques énergie était initialement prévu le 27 mars 2020. En raison du contexte de crise sanitaire, l’envoi des chèques a été décalé de quelques jours : ils seront envoyés entre le 1er avril et le 29 mai 2020.

Le chèque énergie est attribué automatiquement à 5,5 millions de ménages sous conditions de ressources, ils servent à payer les factures d’énergie et donc notamment d’électricité ou de gaz.

Vous pouvez utiliser votre chèque énergie directement en ligne sans attendre votre prochaine facture. Ce dernier sera crédité directement sur votre compte client. 

Pour se faire, cliquez sur le lien suivant : Le chèque énergie
L’État accompagne les ménages à revenus modestes pour payer leurs factures d’énergie

Vous pouvez toutefois également utiliser la voie postale. Pour cela, adressez par courrier à votre fournisseur d’énergie, votre chèque énergie (en y indiquant au dos votre référence client) et joignez la copie d’une facture ou échéancier de votre fournisseur faisant apparaître les références de votre contrat.

Important : Pour les retardataires qui n’auraient pas encore utilisé leur chèque énergie 2019, bonne nouvelle : conformément à l’ordonnance du 25 mars 2020 relative à «la prorogation des délais échus pendant la période d’urgence sanitaire et à l’adaptation des procédures pendant cette même période», la validité des chèques énergie 2019 est prolongée jusqu’à 3 mois après la date de fin de l’état d’urgence sanitaire.

La fin de l’urgence sanitaire étant fixée au 23 mai 2020, vous pourrez utiliser vos chèques énergie 2019 jusqu’au 23 août 2020.

Attention donc car passé ce délai, les chèques seront définitivement périmés.



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HAUSSE DES PRIX ABUSIVE

UNE HAUSSE DES PRIX
MANIFESTEMENT ABUSIVE SUR LES PRODUITS FRAIS !

Depuis le début du confinement, les prix des produits frais n’ont cessé d’augmenter : + 0,8 % en mars par rapport à février, selon les statistiques de l’Insee.

Le 1er avril Bruno Le Maire, ministre de l’économie, donnait une interview à Brut en déclarant que la hausse serait plus importante en avril, et que cela allait durer les mois suivants. Il a également déclaré récemment que les produits frais étant davantage français  “ce que nous payons (…) c’est tout simplement la qualité de la production française”.

Ce mercredi, l’UFC-Que Choisir a d’ailleurs alerté sur une hausse des prix des produits frais de 6 à 12% depuis le début du confinement.

Grégory Caret, de l’observatoire de la consommation à l’UFC-Que Choisir a d’ailleurs indiqué : “Quand on sait que les fruits et légumes représentent environ un quart du panier des produits de première nécessité, c’est dire l’impact de cette hausse sur le budget des ménages”.
En effet, sur le site internet de 60 millions de consommateurs, des internautes s’indignent ! L’un d’entre eux a pris en photo l’étiquette du prix pour 6 oeufs bio vendus 7,49 € dans l’Intermarché de Rouen ! De même, une autre internaute a déclaré avoir constaté le prix d’1 kg de pomme de terre à Carrefour Laval à 13 € !

Afin d’affiner ce sombre tableau pour nos porte-monnaie, apportons tout de même une note positive : hors produits frais, les prix ont en moyenne peu augmenté. Bruno Le Maire a en effet affirmé, le 8 avril, que l’inflation, hors produits frais, n’a été que de 0,01 % en mars. Un constat partagé par l’UFC-Que Choisir. Pourtant, tous les français semblent partager le même sentiment : l’augmentation des prix serait partout !

Alors, est-ce une illusion d’optique ?

Ce qui pourrait expliquer cela, serait le fait que nous nous déplaçons moins, nous faisons donc moins souvent les courses qu’avant le début du confinement. Logiquement, à chaque déplacement, nous remplissons donc systématiquement le caddie: résultat, une facture pour le moins salée !
“Le montant du ticket est toujours un déterminant de perception de la cherté de la vie” a d’ailleurs renseigné Olivier DAUVERS, spécialiste de la grande distribution.

Autre facteur, entre les ruptures et les pénuries, les consommateurs achèteraient ce qui resterait en rayon, souvent bio.

Mais prenons la question dans l’autre sens : pourquoi l’achat de bio se ferait nécessairement par dépit ? En d’autres termes, les français achètent-ils vraiment bio à cause de la pénurie, ou le confinement leur laisse enfin le temps nécessaire pour s’intéresser davantage à leur santé et aux questions environnementales ?

A l’appui de cette théorie, le cabinet Nielsen évoque que dans un tel moment d’incertitude, le “naturel” et le “local”, associés au bio, rassurent. Toujours pour ce cabinet, le contexte particulier de la crise pourrait permettre au bio de “convaincre de nouvelles cibles” et de “conquérir de nouveaux territoires” pour l’avenir. Le cabinet estime également que c’est une belle promesse pour “l’ensemble des produits alternatifs (végétaux, écologiques, locaux…)”. En outre, ce qui prouve que les français commencent également à se soucier réellement de la planète est le fait que lorsqu’ils ont acheté en masse des produits de papier et d’entretien, ils ont aussi privilégié ceux écologiques: ceux-ci ont crû de 62%, contre “seulement” 25% pour les conventionnels.

L’élevage intensif étant l’une des causes principales des problèmes d’environnement les plus pressants (sans omettre qu’au-delà de cela le bien-être animal est grandement mis à mal), à savoir le réchauffement de la planète, la dégradation des terres, la pollution de l’atmosphère et des eaux et la perte de biodiversité, la prise de conscience des français s’avère donc être une sacrée lueur d’espoir !

A suivre …

 

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