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Informations à destination des associations de consommateurs et de leurs bénévoles

L’UE impose plus de transparence pour les achats en ligne

Bonne nouvelle pour les consommateurs ! 

Deux règlements européens entrent en vigueur pour protéger les acheteurs sur les sites de commerce et plateformes en ligne : le Digital Services Act (17 février) et le Digital Markets Act (6 mars). Les « marketplaces » notamment vont devoir être plus transparentes et claires sur les vendeurs qu’elles hébergent et les produits mis en vente. 

Le Centre Européen des Consommateurs France fait le point sur les changements majeurs pour les consommateurs.
Distinguer vendeur et place de marché Pour la livraison d’un repas à domicile, la revente de vêtements d’occasion, l’achat d’un produit électroménager ou encore la location d’un hébergement, les consommateurs passent souvent par une « marketplace » (place de marché). 

Ces intermédiaires centralisent un grand nombre d’offres sur un même site et mettent ainsi en relation des vendeurs avec des acheteurs, moyennant une commission payée par le vendeur.
Mais cette commodité peut créer une confusion dans l’esprit des consommateurs :
le vendeur n’est pas forcément le professionnel propriétaire du site où a lieu la
transaction. 

Ainsi, en cas de problème suite à un achat sur un site de commerce
en ligne français, le vendeur à contacter peut être établi ailleurs en Europe ou
même hors de l’Union européenne.


La transparence comme nouveau mot d’ordre.

Depuis le 17 février 2024, le Digital Services Act (DSA) s’applique à toutes les places de marché en ligne. Jusqu’à présent, quand vous réserviez par exemple un
VTC via une application, vous ne saviez pas exactement qui était votre chauffeur
ni comment le contacter après la course en cas de réclamation. Et la plateforme
qui vous avait mis en lien ne se montrait pas toujours coopérative.
Désormais, les places de marché sont obligées d’identifier clairement les
professionnels dont elles hébergent les produits et services. Avant de publier une
annonce, la plateforme doit leur permettre de fournir aux clients toutes les
informations sur leurs produits, leur identité, l’étiquetage et le marquage des
produits. Les coordonnés du vendeur (adresse, numéro de téléphone, numéro
d’enregistrement) doivent être accessibles depuis la fiche produit. Vous savez
ainsi à qui vous avez affaire quand vous achetez en ligne, mais également vers qui vous tourner en cas de problème de livraison ou si le produit n’est pas conforme.
Lutter contre les produits et services illégaux.
En outre, le DSA s’attaque aux produits et services illégaux parfois commercialisés sur les places de marché. Il peut s’agir par exemple de produits
cosmétiques dont la composition contient des substances interdites ou encore de
contrefaçons.
Afin de lutter contre la vente de produits non conformes aux normes européennes, les places de marché doivent désormais effectuer des vérifications aléatoires des produits et services vendus sur leur site. Un représentant légal désigné par la plateforme doit traiter toutes les demandes de retrait de produits dangereux. Et si elle repère un produit illicite en vente sur son site, elle est tenue d’en informer les consommateurs.
Plus de libertés pour les consommateurs sur les marchés numériques
À compter du 6 mars, les géants du numérique devraient faire face à plus de
concurrence. Le règlement Digital Markets Act (DMA) s’adresse, entre autres,
aux très grands acteurs dont la plateforme en ligne jouit d’une position dominante sur le marché. Sont notamment concernés Amazon Marketplace, Meta
Marketplace, Google Play et App Store. Ils devront désormais cesser de favoriser
leurs services par rapport à ceux des prestataires présents sur leur place de marché.

 
Mais également autoriser les professionnels à faire profiter leurs clients d’une
offre promotionnelle en dehors de la plateforme.
Enfin, les géants tels que Google et Apple ne pourront plus imposer leurs propres
logiciels par défaut lorsque vous installez et configurez votre nouveau
smartphone. Au contraire, un écran multichoix vous sera proposé pour que vous
puissiez installer les logiciels de votre choix. Et pour ceux dont le téléphone ou la
tablette comporte déjà des applications préinstallées telles que Google Play ou
AppStore, vous pourrez les désinstaller facilement à partir du 6 mars.

 

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Informations à destination des associations de consommateurs et de leurs bénévoles

Application le 17 février du Digital Services Act : ce qui va changer

Le Digital Services Act (DSA) est un règlement européen dont le but est de diminuer la diffusion de contenus illégaux et d’instaurer plus de transparence entre les plateformes en ligne et leurs utilisateurs. En vigueur depuis le 25 août 2023, il s’appliquera à l’ensemble des plateformes dès le 17 février 2024. 


Le DSA modifie la directive du 8 juin 2000 sur le commerce électronique (directive 2000/31/CE). Il vise à moderniser et à harmoniser au sein du marché intérieur les législations nationales face aux risques et défis de la transformation numérique. 


Qui est concerné ? 


Ce règlement du 19 octobre 2022 concerne les « fournisseurs de services intermédiaires en ligne » autrement dit les hébergeurs, les réseaux sociaux, les moteurs de recherche, les plateformes de voyage et d’hébergement ou les sites marchands par exemple. 


Le DSA s’applique aux plateformes en ligne et aux moteurs de recherche comptant plus de 45 millions d’utilisateurs dans l’Union européenne depuis le 25 août 2023. Il s’appliquera au reste des plateformes ainsi qu’aux intermédiaires en ligne offrant leurs services (biens, contenus ou services) sur le marché européen à partir du 17 février 2024.


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L’UROC vous informe : livrets d’épargne identiques

Vérification étendue des banques lors de l’ouverture d’un livret d’épargne réglementé

Le Code monétaire et financier interdit de détenir deux livrets d’épargne réglementés similaires (livret A ; livret d’épargne populaire (LEP) ; livret de développement durable et solidaire (LDDS) ; plan épargne logement (PEL) ; comptes épargne logement (CEL) ; livret jeune).

Cependant de nombreux épargnants, souvent sans le savoir en possède certains en doublon. Si seul l’ouverture d’un Livret A était soumis à vérification depuis 2013, depuis le 1er janvier 2024 les banques ont cette obligation pour les autres supports d’épargne réglementés. 

Elles doivent interroger l’administration fiscale sur l’existence d’un produit d’épargne similaire ou refuser l’ouverture du produit si le client s’oppose à ce qu’elle fasse la demande. 

En cas de confirmation d’un doublon par l’administration, la banque doit refuser l’ouverture jusqu’à ce que le détenteur le ferme. 

En cas de détention de plusieurs livrets d’épargne identiques, le titulaire dispose de 2 mois pour régulariser sa situation. Passé ce délai, le produit d’épargne est soldé et l’argent est transféré vers un autre compte ne produisant pas d’intérêt.

 

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