Rien pour le social, tout pour le privé !

COMMUNIQUE DE PRESSE

14/01/2025

Déclaration de politique générale.
Rien pour le social, tout pour le privé !

Cette après-midi à l’Assemblée nationale, dans la lignée du précédent Premier Ministre, Michel Barnier, François Bayrou persiste à ignorer les attentes sociales et continue dans la financiarisation du pays.

« La lutte contre l’endettement » doit rester la priorité de la politique gouvernementale, a expliqué le chef du gouvernement. 

 

Avec un objectif de déficit de 5,4 %, il entend procéder à une nouvelle réduction de la dépense publique.
Pour quelle politique du logement repensée et de grande ampleur ?

En matière de logement : rien sur le logement social, rien sur le gel et l’encadrement des loyers, rien sur le permis de louer, rien sur la rénovation énergétique…

Le Premier ministre parle d’aller plus loin encore « en réduisant les délais, en allégeant les demandes d’autorisation, en favorisant la densification et en facilitant les changements d’usage » ainsi qu’« en relançant l’investissement locatif et l’accession à la propriété. » La prime va donc à la rente foncière et l’investissement locatif privé.

La CNL appelle à la mobilisation : ne pas céder au mépris !
La CNL aurait souhaité que le nouveau Premier Ministre entende la colère et la détresse populaire et s’attaque à la crise de régime dans laquelle nous sommes entrés. Le cap est mis sur la poursuite de l’austérité et des politiques anti-pauvres.
Au lieu de cela, ensemble exigeons et gagnons que le logement social redevienne une politique régalienne de l’État au même titre que l’emploi, la santé ou l’école.
La Confédération Nationale du Logement (CNL) exhorte les habitant·e·s à ne pas baisser les bras. Il est temps de se rassembler et de faire entendre nos voix plus fort encore pour exiger des politiques publiques à la hauteur des enjeux sociaux et économiques.

Montreuil le 14 janvier

François Bayrou nommé Premier ministre

COMMUNIQUE DE PRESSE  13/12/2024

François Bayrou nommé Premier ministre :
L’instabilité politique toujours en marche avec Emmanuel Macron

 

La nomination de François Bayrou au poste de Premier ministre illustre une fois de plus l’incapacité d’Emmanuel Macron à tirer les leçons des derniers résultats électoraux, dans un contexte de crise politique profonde qu’il a lui-même provoqué notamment en dissolvant l’Assemblée nationale en juin. 
Après des journées de revirements et de pressions au sommet, cette décision reflète l’impasse dans laquelle le président de la République maintient le pays. 

Premier ministre décembre 2024
Libre de droit avec le filagramme @CNL59

La CNL salue néanmoins le nouveau Premier Ministre et tient à lui faire savoir que des cages d’escalier jusqu’aux couloirs de Matignon, elle n’aura de cesse de faire entendre la voix des habitant·e·s et de faire respecter leurs droits.

Face à cette instabilité, les Français·es restent les premières victimes, en particulier sur des enjeux cruciaux comme le logement alors que 2,7 millions de personnes sont en attente d’un logement social et que 4,2 millions sont mal logées. Alors que la crise du logement s’aggrave et que les loyers continuent d’augmenter, ce remaniement politique ne fait qu’éloigner les priorités du quotidien.

 

La Confédération Nationale du Logement (CNL) rappelle ses revendications urgentes :

  • Le gel des loyers afin de lutter contre la flambée des prix qui frappe les familles
  • La construction de 250 000 logements sociaux par an et l’abrogation de la RLS afin de répondre à terme à la demande et résorber la crise actuelle, alors que 3,2 millions de logements sont vacants
  • Une sécurité sociale du logement qui garantirait à chacun un droit effectif à un toit, à l’abri des aléas économiques et des décisions budgétaires arbitraires

À l’heure où le renforcement du droit au logement devrait être au cœur des priorités nationales, l’absence de vision claire dans ce domaine ne fait qu’alimenter les fractures sociales et territoriales.
Nous appelons les habitant·e·s à rester mobilisé·e·s pour exiger des réponses concrètes et immédiates. 

 

La CNL continuera de défendre le droit au logement comme un pilier fondamental de la justice sociale.

 

 

 

Contact presse :
Marie-Pierre Vieu
Courriel : mariepierre.vieu@lacnl.com
Téléphone : 01 48 57 04 64
Montreuil, le 13 décembre 202

Un budget 2025 au détriment des habitant·e·

COMMUNIQUE DE PRESSE

11/10/2024

Alors que les habitant·e·s ont besoin de vivre dignement et de voir leur pouvoir d’achat garanti, la CNL s’inquiète des orientations budgétaires du gouvernement pour 2025. Guidé par l’objectif d’économiser 60 milliards d’euros, le projet de loi de finance pénaliserait en premier lieu les classes populaires et moyennes : notamment la hausse de la TICFE (Article 7), la fin de la TVA réduite pour les chaudières à gaz de 5,5 ou 10 % en fonction du type d’appareil qui passerait à 20 % (Article 10) et la réforme du chèque énergie sur la base des déclarations des bénéficiaires effectuées sur la plateforme (Article 60).


Le gouvernement prévoit une hausse de la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité (TICFE) de 22,5€/MwH à 32€/MwH. L’abaissement des seuils de pollution pour le calcul du malus automobile pénaliserait l’usage des véhicules anciens et puni les catégories de population les plus modestes. Cette instrumentalisation de l’écologie s’accompagne d’une nouvelle baisse de moyens importante du Fonds Vert (raboté de 1,5 milliard d’euros, soit 60%), pénalisant notamment MaPrimeRenov’ et le budget de l’ADEME. Ce renoncement écologique se fait au détriment des habitant·e·s qui ont besoin d’être accompagnés par l’État et les collectivités pour agir et s’adapter aux 

conséquences du changement climatique.


Cette super austérité visant à baisser le budget de l’Etat de 20 milliards d’euros, celui de de la Sécurité Sociale de 15 milliards d’euros et des collectivités territoriales de 5 milliards d’euros, va accroître l’austérité déjà en vigueur qui a aggravé le déficit (6,1% en 2024, 5,5% en 2023) avec des conséquences sociales, écologiques et économiques pouvant être dramatiques : une personne sur deux est en difficulté pour payer ses factures d’énergie en 2024, le nombre de travailleurs pauvres

explose avec l’ubérisation du travail, le chômage ne baisse pas voire a augmenté en France ces dernières années (de 13,6% en 2015 à 15,4% en 2023) a contrario de nos voisins européens.


Avec un déficit de 2,7 millions de logements sociaux, l’urgence est d’investir dans la construction de 250 000 logements par an. Il est temps d’en finir avec la « Réduction de Loyer de Solidarité » (RLS) qui constitue une ponction financière de plus de 10 milliards d’euros depuis 2018 sur les bailleurs sociaux et conduit à une réduction drastique de leur capacité d’investissement et de fonctionnement. La crise du logement et la précarisation grandissante des habitant·e·s imposent des mesures d’urgence, à commencer par le gel des loyers. C’est ce qu’exige la CNL dans sa dernière pétition sur Change.org et auprès des parlementaires qui doivent discuter du budget 2025 dans les jours et semaines à venir.

 

Montreuil le 11 octobre 202

Contactez-nous :
  • Par Mail :   

contact@cnl59.fr

  • Par voie postale :     

Confédération Nationale du Logement
Fédération du Nord
42/1 rue de tournai
59000 Lille

  • Permanence téléphonique : 

03 20 07 09 58

Le lundi de 8h30 à 12h30
Les mardi et jeudi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 16h00                            

Merci de ne pas encombrer nos lignes
et de respecter les horaires !

Dans un message vocal, nous vous demandons de nous laisser votre identité, vos coordonnées téléphoniques et votre mail, ainsi que l’objet de votre appel.
Si vous le souhaitez, vous pouvez déjà regrouper les informations et les différents documents, et nous les faire parvenir par mail ou par voie postale.

  • Entretiens en présentiel :

Uniquement sur rendez-vous.

Par ce formulaire :