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Polluants éternels : quels sont-ils et dangers pour la santé

L’UROC vous informe

Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) a publié récemment un avis sur la
gestion des risques sanitaires concernant la présence dans les eaux de
consommation humaine de substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées
(PFAS dits “polluants éternels”).

Les substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées (Per and PolyFluorinated Alkyl Substances), dites PFAS, constituent un ensemble de plusieurs milliers de composés chimiques. 


Leur nombre exact n’est pas connu :
256 seraient produits industriellement mais il pourrait en exister entre 4 000 et 14 000. Il existe deux catégories de PFAS : les PFAS polymères obtenus par
assemblage de molécules contenant du fluor et les PFAS non-polymères.
Emballages alimentaires, textiles (Gore-Tex, par exemple), revêtements des poêles, cosmétiques… les PFAS sont utilisés dans la fabrication de nombreux
produits industriels de consommation courante depuis les années 1950. Ces molécules sont aussi répandues dans les secteurs de la santé (les médicaments, par exemple) ou de la transition énergétique (panneaux solaires, batteries…).


Antiadhésives, imperméabilisantes, résistantes aux fortes chaleurs, ces substances ne se dégradent pas dans l’environnement et polluent l’eau, l’air, les sols et les sédiments. C’est pourquoi ils sont appelés “polluants éternels”.


Les produits de la mer, les œufs et les viandes sont les aliments contribuant le plus à l’exposition au PFOS (acide perfluorooctanesulfonique) et au PFOA (acide perfluorooctanoïque).


Les PFAS présentent des risques graves pour la santé. Maladies thyroïdiennes, taux élevés de cholestérol, lésions au foie, cancers, réponses réduites aux vaccins, faible poids à la naissance… les conséquences sur la santé sont importantes, selon l’Agence européenne pour l’environnement.


“La pollution aux PFAS est un sujet de santé publique préoccupant” souligne un rapport parlementaire publié en janvier 2024. Parmi les molécules étudiées,
notamment les PFOA et les PFOS, “le niveau de toxicité pour l’Homme est important”. Le PFOA est classé “cancérogène pour l’Homme” et le PFOS “peut être cancérogène pour l’Homme” selon le Centre international de recherche sur le cancer.


Les conséquences sur la santé varient toutefois selon le niveau d’exposition et l’âge, précise le rapport. Les parlementaires proposent notamment d’améliorer les connaissances sur les PFAS et de renforcer la veille sanitaire et la prévalence des maladies, faire cesser urgemment les rejets industriels des PFAS, recenser l’intégralité des sites pollués, contrôler les PFAS dans tous les milieux.

 

UROC

Tél : 03 20 42 26 60
Mail : uroc-hautsdefrance@orange.fr  

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Logements ayant la lettre G ne peuvent plus être proposés à la location

L’UROC vous informe

Vous cherchez à louer un bien, à partir du 1er janvier 2025, les logements situés en France métropolitaine dont le diagnostic de performance énergétique (DPE) correspond à la lettre G ne peuvent plus être proposés à la location. 

 

Cette interdiction des biens les plus énergivores sur le marché locatif concernera les logements classés F à compter de 2028 et ceux classés E à compter de 2034. Vérifiez aussi que le DPE présenté est encore valable. La durée de validité du DPE est généralement fixée à dix ans, les diagnostics de performance énergétique réalisés entre le 1er janvier 2018 et le 30 juin 2021 étaient valides jusqu’au 31 décembre 2024 (article D126-19 du code de la construction et de l’habitation)

 

UROC

Tél : 03 20 42 26 60
Mail : uroc-hautsdefrance@orange.fr  

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Rien pour le social, tout pour le privé !

COMMUNIQUE DE PRESSE

14/01/2025

Déclaration de politique générale.
Rien pour le social, tout pour le privé !

Cette après-midi à l’Assemblée nationale, dans la lignée du précédent Premier Ministre, Michel Barnier, François Bayrou persiste à ignorer les attentes sociales et continue dans la financiarisation du pays.


« La lutte contre l’endettement » doit rester la priorité de la politique gouvernementale, a expliqué le chef du gouvernement. 

 

Avec un objectif de déficit de 5,4 %, il entend procéder à une nouvelle réduction de la dépense publique.
Pour quelle politique du logement repensée et de grande ampleur ?

En matière de logement : rien sur le logement social, rien sur le gel et l’encadrement des loyers, rien sur le permis de louer, rien sur la rénovation énergétique…

Le Premier ministre parle d’aller plus loin encore « en réduisant les délais, en allégeant les demandes d’autorisation, en favorisant la densification et en facilitant les changements d’usage » ainsi qu’« en relançant l’investissement locatif et l’accession à la propriété. » La prime va donc à la rente foncière et l’investissement locatif privé.

La CNL appelle à la mobilisation : ne pas céder au mépris !
La CNL aurait souhaité que le nouveau Premier Ministre entende la colère et la détresse populaire et s’attaque à la crise de régime dans laquelle nous sommes entrés. Le cap est mis sur la poursuite de l’austérité et des politiques anti-pauvres.
Au lieu de cela, ensemble exigeons et gagnons que le logement social redevienne une politique régalienne de l’État au même titre que l’emploi, la santé ou l’école.
La Confédération Nationale du Logement (CNL) exhorte les habitant·e·s à ne pas baisser les bras. Il est temps de se rassembler et de faire entendre nos voix plus fort encore pour exiger des politiques publiques à la hauteur des enjeux sociaux et économiques.


Montreuil le 14 janvier

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