Wambrechies Des travaux annoncés pour 2021 aux HLM du quartier de l’Agrippin
Bernard Virel | 29/03/2019 La voix du Nord
Les immeubles HLM du quartier de l’Agrippin sont dégradés, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Alors que les locataires se mobilisent, Logis métropole annonce le lancement d’une étude pour l’an prochain.
Encore un peu de patience… Voilà ce dont vont devoir faire preuve les habitants des résidences HLM Agrippin. Après la mobilisation des locataires – une pétition avec déjà 79 signatures circule – et celle de l’association de développement pour la qualité de vie à Wambrechies (ADQVW), Logis Métropole vient enfin d’apporter une réponse à leurs tourments et à leur quotidien difficile. « Nous allons lancer une étude pour la réhabilitation de ces immeubles en 2020, explique Franck Porier, directeur immobilier à Logis métropole, nous sommes conscients que ce groupe de logements nécessite des travaux ».
« Le site n’est pas en déshérence »
Pour justifier le retard pris par la réhabilitation, Franck Porier évoque la nécessité pour Logis métropole d’avoir dû revoir son programme de travaux, et établir des priorités au sein du patrimoine. N’empêche, pour lui, les choses vont se faire et notamment une « réhabilitation thermique » des logements, mais aussi une requalification d’ensemble (parkings, etc.). Les premiers travaux pourraient commencer en 2021, après explication du projet aux habitants. Pour autant, « le site n’est pas en déshérence » explique aussi Logis métropole qui renvoie les habitants vers le gestionnaire de site pour les problèmes du quotidien. Justement, c’est ceux-ci que les locataires pointent actuellement du doigt : fissures dans les murs et sur les balcons, avec « l’air qui passe partout », boiseries très dégradées, problèmes d’humidité, trous dans les parkings. Autant de griefs repris dans la pétition. « Certains locataires font même des travaux à leurs frais » déplore Cédric, un des habitants. Alors que Karine, locataire depuis dix ans, déplore elle de « gros problèmes d’humidité notamment dans la salle des bains », avec des murs et plafond noircis.
« Des logements pas conformes à ce que des locataires sont en droit d’attendre » déplore Pascal Gorge, président de l’ADQVW. S’il se félicite du « taux de 30 % de logements sociaux imposé aux nouveaux programmes de construction », dans la commune, il dénonce les « atermoiements liés à cette réhabilitation », avec des habitants qui doivent « régler leurs problèmes au cas par cas ». Mais au moins, maintenant, une échéance est fixée.