Association d'habitants et de consommateurs

  • Sep, mar, 2020

Passer au vrac

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De nos jours, nous entendons de plus en plus parler de l’urgence environnementale et du changement climatique. Il n’est pas rare d’entendre ou même de lire que nous devons absolument changer notre mode de vie et nos habitudes de consommation.

Depuis plusieurs années, l’objectif est ainsi de tendre vers une routine quotidienne dite zéro-déchet.

L’un des premiers gestes clés à adopter ayant un fort impact sur la réduction des déchets est d’acheter en vrac. Des magasins spécialisés dans la vente en vrac sont d’ores et déjà implantées dans de multiples villes françaises et proposent des produits alimentaires, cosmétiques ou d’entretien. Il est également possible de supprimer les emballages en achetant certains aliments au marché ou en apportant ses contenants chez son commerçant.

Mais pourquoi passer au vrac ? Cela changerait-il réellement les choses ?

 

Alors prêts à sauter le pas ?

Retrouvez dès demain toutes les astuces pour réaliser des économies d’eau douce.

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  • Sep, lun, 2020

Bouteilles en verre et céramiques

En France, le prix moyen d’un litre d’eau du robinet est de 3  centimes contre 50 centimes le litre d’eau en bouteille. 

Que feriez-vous donc si l’on vous disait que boire de l’eau du robinet revenait à peu près à 2 € par an et par personne contre 270 € par an et par personne pour 1,5 litre d’eau consommé en bouteille ? 

Imaginez maintenant votre bouteille d’eau remplie d’1/10ème de pétrole. C’est ce qui est utilisé pour fabriquer seulement une bouteille d’eau en plastique. 

1 000 ans sont nécessaires à la dégradation d’une bouteille d’eau dans la nature et seulement la moitié des bouteilles en plastique sont recyclées en France. Ce recyclage ne peut, dans tous les cas, pas excéder 4 transformations. 

En France, 9,3 milliards de litres d’eau en bouteille sont consommés chaque année soit environ 25 millions de bouteilles en plastique utilisées quotidiennement.

Une étude menée par Orb Media a pu détecter des particules de plastique dans plusieurs eaux en bouteille. Parmi ces particules, des traces de polypropylène, de nylon et de polytéréphtalate d’éthylène (PET) ont été retrouvées dans l’eau de certaines bouteilles testées. Au quotidien, l’être humain voit sa santé impactée par cette pollution plastique et ses dangers.
Mais ce n’est pas le seul, les animaux marins meurent également dans le même temps. Ces micro-plastiques ont des effets mortels sur ces animaux que l’on retrouve échoués sur les plages, l’estomac rempli de plastique. Il est donc urgent de remplacer le contenant de notre eau et de passer à la bouteille d’eau en verre.
Le verre est en effet l’un des rares matériaux à ne contenir aucune matière
polluante et nocive pour la santé. Qui plus est, elle est recyclable à l’infini. Vous pouvez vous en procurer très facilement en magasin ou sur internet. Les prix oscillent en général entre 3 et 4,50 €.
En France, même si nous avons la chance d’avoir l’eau du robinet à notre domicile, vous ne pouvez pas pour autant la boire directement. En effet, cette eau peut contenir des traces de pesticides, métaux lourds ou tout autres produits chimiques.
Vous pouvez cependant purifier l’eau du robinet par l’utilisation de perles de céramique.
Ces perles, composées d’argile, ont la capacité d’absorber le chlore, les métaux lourds et les substances nocives contenues dans l’eau.
Une seule perle est suffisante par litre d’eau, mais en fonction de la qualité de l’eau, vous pouvez en utiliser deux à trois.
Quant au coût, vous réaliserez de grosses économies puisqu’un sachet de 50 perles de céramiques coûte en moyenne 9,50 € et qu’elles ont une durée de vie illimitée.
Adopter ces nouvelles habitudes peut donc vous permettre de réaliser de
grosses économies :
– 2 € de consommation d’eau du robinet par an et par personne
– 6 € pour l’achat de deux bouteilles en verre
– 9,50 € l’achat d’un paquet de perles de céramiques (à effectuer seulement pour commencer, puisque ces perles ont une durée de vie infinie).

17,50 € par an contre 270 € par an et par personne, qu’attendez-vous pour vous lancer ?

Dès demain, retrouvez toutes nos astuces pour passer au vrac en douceur et contribuer à réduire, toujours plus, votre empreinte écologique.

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  • Sep, dim, 2020

Passer à l’éponge réutilisable

Dans une étude datant de juillet 2017, des scientifiques ont retrouvé des colonies massives de bactéries de différentes espèces dans une éponge vaisselle. Il est ainsi recommandé de changer d’éponge… toutes les semaines !

Si les conseils des scientifiques sont respectés, chaque ménage consommera 52 éponges par an.
En un an, les français consommeraient ainsi environ 1 508 000 éponges.
Nous vous laissons imaginer la consommation d’éponges à l’échelle mondiale.
Cette consommation massive est totalement désastreuse pour l’environnement et notre santé.

Pourquoi ?

Il existe deux types d’éponges industrielles :

– Les éponges synthétiques : faites en mousse de résine plastique, très souvent jaunes et traitées avec divers produits chimiques.
   Le gros souci de ces éponges sont les micro-plastiques qui s’en détachent et ce, dès la première utilisation.
   Ces micro-plastiques se déposeront sur votre vaisselle tout en nuisant à votre santé et pollueront les eaux et les sols.

– Les éponges végétales industrielles : très légèrement mieux que leur cousine synthétique, elles sont fabriquées à base de viscose dérivée de la cellulose, une pâte de bois et de sel.
   Mais elles sont traitées avec de nombreux produits chimiques qui iront également polluer l’environnement. En effet, il ne faut pas négliger l’utilisation de colle visant à sceller le “côté qui gratte” au “côté éponge”.

Qui plus est, ces éponges se vendent dans des emballages plastique, ce qui représente encore plus de déchets.

Depuis, plusieurs années, nous entendons également beaucoup parler des tissus microfibres, cette prétendue méthode révolutionnaire.
Là encore, nous vous mettons en garde, cette utilisation est la fausse bonne idée du siècle : les tissus sont synthétiques, c’est-à-dire fabriqués à base plastique et donc de pétrole.

Les éponges marines naturelles, bien que non-polluantes, ne sont pas recommandées non plus. L’être humain ne sait, en effet, que trop rarement se montrer raisonnable. 
Le risque est donc un pillage des fonds marins visant à s’approprier cette nouvelle ressource.

Mais alors, nous direz-vous, comment faire sa vaisselle ?

La solution : l’éponge réutilisable.

Côté écologie, fini les excès, vous n’aurez besoin que de deux éponges : une pour la vaisselle et une pour la salle de bain.
Ces modèles se conservent entre un et deux ans.
En passant à l’éponge réutilisable vous réduisez donc vos déchets et votre production de micro plastiques. Les éponges réutilisables sont en effet conçues en matières non-polluantes telles que des fibres de coton.
Vous faites également un geste pour votre portefeuille puisqu’une éponge, qu’elle soit synthétique ou végétale industrielle, coûte en moyenne 2 €, soit une dépense de 104 € par an si vous la changez chaque semaine comme les experts le préconisent.
Une éponge réutilisable ne coûte en moyenne que 6 € l’unité, ce qui représente tout de même une différence de 98 €.

Pour la réutiliser, rien de plus simple, vous la passez en machine à laver une fois par semaine à 30° et vous la laissez sécher à l’air libre.

Alors faites comme nous, n’hésitez pas, pour une fois, à jeter l’éponge !

Retrouvez tous les jours un nouvel article !

Le suivant : Le passage aux bouteilles en verre et à l’utilisation de céramiques pour purifier l’eau du robinet.

Une démarche nécessaire pour réduire la consommation et l’utilisation de plastique.

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