Association d'habitants et de consommateurs

Remaniement ministériel

Patrice Vergriete au Logement,
Sabrina Agresti-Roubache à la Ville

La CNL réagit aux nominations de Mr Vergriete et Mme Agresti-Roubache.
L’Etat doit se réengager dans le logement social et les quartiers !

 
La CNL prend acte du changement de ministre du logement et de la volonté gouvernementale de se doter à nouveau d’un ministère de la Ville.
Bienvenue à Mr Patrice Vergriete et Mme Sabrina Agresti-Roubache que la CNL espère rencontrer dans les plus brefs délais.

Ces dernières semaines, les quartiers se sont embrasés. La lutte contre la crise du logement
constitue dès lors un enjeu majeur pour restaurer dans notre pays un véritable pacte social et républicain. Elle appelle un réengagement fort de l’Etat dans le secteur, sur le plan politique comme financier.
Changement de cap ou poudre de perlimpinpin ?

Pourtant le dernier rapport de la cour des comptes sous prétexte de « renforcer la qualité de la dépense publique » n’hésite pas à préconiser l’abandon d’une politique nationale de
construction massive de logements sociaux avec le risque bien réel de transformer les HLM
en « ghettos ».
De même le rapport d’information présenté à la commission des finances, ce 19 juillet par les députés de la majorité, Daniel Labaronne et Charles de Courson reprend le « couplet bien
connu » sur l’effet inflationniste des APL et le besoin de fluidifier les parcours résidentiels
dans le parc social, justifiant une nouvelle réduction des moyens octroyés au logement social.

La CNL s’oppose au désengagement financier de l’Etat qui se défausse de ses responsabilités en matière de construction de logements sociaux sur les collectivités locales et est en train de privatiser une partie du parc HLM et. Elle condamne également l’absence de volonté manifeste du pouvoir à faire appliquer la loi SRU, pourtant essentielle pour que vive une véritable mixité sociale.
Aujourd’hui de nombreux foyers sont fragilisés par l’inflation, la hausse des loyers et du coût
de l’énergie. C’est pourquoi le logement ne peut être réduit à une notion comptable.
Il doit au contraire être restauré dans sa mission de pourvoyeur de solidarité et d’égalité
sociale. C’est pourquoi la CNL milite pour une sécurité sociale du logement garante de
l’autonomie et de l’épanouissement de tous-tes.

La CNL Montreuil le 20 juillet

  • Juil, mar, 2023

Liberté d’association : les pires dérives de l’exécutif bientôt limitées par le Conseil d’État ?

Le rapporteur public du Conseil d’État a ouvert la voie, lundi 19 juin, à une possible limitation du champ d’application du contrat républicain (CER), que doit, depuis janvier 2022, signer et respecter toute association si elle souhaite toucher une subvention publique.

Cet outil controversé a été mis en place par la loi “séparatisme” de 2021, et un collectif d’association demande sa suspension devant la justice administrative.

2 propositions de modifications:

– “le respect des règles de la République” qui stipule “l’interdiction d’entreprendre ou d’inciter à toute action manifestement contraire à la loi, violente ou susceptible d’entraîner des troubles graves à l’ordre public”, passage jugé trop flou.

Il existe des interrogations sur certaines actions concrètes par exemple, des militants écologistes qui s’enchaînent à une grille ou des agriculteurs qui déversent du fumier devant les préfectures.

– “la fraternité et la prévention de la violence”, bien que tous d’accord, la notion est trop incertaine


Un risque d’autocensure des associations

Représentant les associations Gisti, Droit au Logement et Utopia 56, les syndicats Solidaires et FSU, ainsi que le Syndicat des avocats de France et le Syndicat de la magistrature, les avocats Anne Sevaux et Paul Mathonnet dénoncent, les risques d’autocensures de ces flous juridiques.

Ils alertent sur le risque de voir  des associations renoncer, par exemple, à installer des campements sur le domaine public pour protéger des personnes sans abri (comme Les enfants de Don Quichotte, Les Amis de la terre…).

« Ils [retireraient] ce qu’il y a de plus choquant, a de son côté réagi M Mathonnet. Ça permettra, je l’espère, de faire cesser un certain terrorisme intellectuel consistant à faire passer la LDH pour un adversaire de la démocratie” selon l’avocat en référence aux propos tenus au début du mois d’avril par le Ministre de l’intérieur G. Darmanin, laissant entendre que les subventions de la LDH pourraient être réexaminées en raison des critiques portées par l’association sur la gestion de la manifestation de Sainte-Soline.

En effet, en dehors de ces deux suggestions de censure, le rapporteur public a, dans le reste de ses conclusions, cherché à valider le principe du CER, c’est donc largement insuffisant selon les avocats et le corps associatif.


Un climat de défiance entre les autorités et le monde associatif

Cette audience intervient dans un contexte de relations particulièrement tendues entre les autorités et le monde associatif qui dénonce des détournements récurrents du CER, et d’une manière générale un climat de défiance et des pressions sur les structures jugées trop radicales ou trop critiques vis-à-vis du gouvernement.

Exemple

Au mois de février 2022, c’est le Planning familial 71 qui s’est vu interdire un rassemblement par le maire de Chalon-sur-Saône en raison d’une affiche sur laquelle figurait le dessin d’une femme voilée. Une décision cependant finalement annulée au mois de mars par le Tribunal administratif.

Au mois de septembre, c’est le préfet de la Vienne qui a demandé à la ville de Poitiers et à la communauté d’agglomération le remboursement d’une partie des subventions versées à l’association écologiste Alternatiba, qui avait organisé des ateliers de “désobéissance civile” dans le cadre d’un festival.

Enfin, au mois de décembre, ce sont les dirigeants de la Maison régionale de l’environnement et des solidarités de Lille qui ont été convoqués par le préfet pour avoir hébergé dans leurs locaux une réunion durant laquelle une association s’opposant à un projet d’extension d’un aéroport aurait évoqué la désobéissance civile.

Source:

– Médiapart, Jérôme Hourdeaux – 19 juin 2023

  • Juil, mar, 2023

Les chiffres inquiétants des impayés de loyers et de charges

Les petits impayés se multiplient chez les locataires, tandis que la part des copropriétaires qui n’arrivent plus à verser leurs charges est à un niveau particulièrement élevé.

C’est l’un des symptômes de la crise du logement actuelle: les impayés, qu’il s’agisse des charges quand on est propriétaire ou des loyers quand on est locataires. 

Il y a d’abord les “petits impayés”, ceux qui nécessitent une relance à J+1. Ces petits impayés concernent désormais 19% des baux en Ile-de-France, contre seulement 5% en 2020. Au global, dans les 10 plus grandes villes de France, on monte même à plus de 23% de petits impayés contre seulement 7% il y a 3 ans.

Alors heureusement, les impayés supérieurs à un mois de loyer sont quand même beaucoup moins nombreux. A l’échelle nationale, les impayés de plus de 30 jours sont passés de moins de 1% des baux en 2020 à plus de 3% aujourd’hui, un record historique.

Des copropriétaires en difficulté

Même constat du côté des propriétaires, qui eux aussi subissent l’inflation. Pour l’instant, il n’y a pas de problématique au niveau des remboursements de crédits. Le sujet, ce sont les charges de copropriété. Le taux d’impayés qui se maintenait depuis 2 ans maintenant autour de 15% atteint désormais les 20%. 

Dans les immeubles au chauffage collectif, elles ont augmenté de 20% cette année après une hausse de 10% déjà l’an dernier. Sans compter la hausse des frais d’assurance spécifiques aux copropriétés: +7% cette année après +5% l’an dernier. 

Source:

– BFM, Marie Coeurderoy, 02/06/2023

  • Juil, mar, 2023

Contrat conclu par internet ou par démarchage : preuve de sa régularité au vendeur

La Cour de cassation pose ce principe dans un arrêt rendu par la première chambre civile le 1er février 2023.

Elle rappelle qu’il appartient au vendeur, et non au consommateur, de rapporter la preuve de la régularité du bon de commande et donc du contrat conclu hors établissement.

Il doit ainsi apporter la preuve de l’accomplissement des obligations légales d’information dont il a la charge.

Source:

– UROC

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