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  • Sep, ven, 2023

La CNL dénonce les propos du ministre de l’Intérieur portant atteinte au droit au logement

Un article de Le Monde et de l’AFP rapporte les propos du Ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.


Ce dernier préconise la « fermeté systématique » dans l’expulsion des émeutiers de leurs logements sociaux, par l’intermédiaire d’une interprétation très large de “l’atteinte à l’usage paisible de son logement”…


“Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a demandé aux préfets une « fermeté systématique » pour expulser des logements sociaux les « délinquants auteurs de violences urbaines », dans une note consultée par l’Agence France-Presse (AFP) jeudi 31 août, confirmant une information de TF1. 

« Vous emploierez les différents outils à votre disposition, en fonction des situations particulières que vous pouvez connaître, en lien avec les bailleurs, les collectivités locales et l’autorité judiciaire », ajoutent-ils, faisant fi de la séparation des pouvoirs ou de la personnalisation des peines ou encore de la distinction entre droit pénal et droit civil.


Une telle position est inacceptable et porte atteinte au droit fondamental du logement, le premier des droits de toutes et tous. 


“Cette note intervient après la polémique suscitée par l’expulsion, la semaine dernière, par le préfet du Val-d’Oise, d’un émeutier condamné et de ses proches d’un logement social qu’ils occupaient. Le préfet avait expliqué à l’AFP que l’expulsion était liée « au fait que cette personne a pillé un magasin », mais “qu’il y avait déjà un autre motif d’expulsion”.


En droit, ce n’est pas le préfet qui ordonne une expulsion mais une décision de justice, généralement à l’issue d’une longue procédure. Elle ne peut être motivée que par le non-respect du bail, comme des loyers impayés, des troubles de jouissance ou des faits de délinquance par des locataires (mécanique sauvage, vente de stupéfiants, tapage)”.



Source:

– Le Monde, avec AFP, 31/08/2023, ” Gérald Darmanin préconise la “fermeté systématique” dans l’expulsion des émeutiers de leurs logements sociaux”


  • Sep, ven, 2023

“Le nombre d’enfants qui dorment dans la rue explose”

“L’Unicef France et la Fédération des acteurs de la solidarité publient leur cinquième baromètre « Enfants à la rue » qui montre une explosion du nombre de personnes n’ayant pu être accueillies dans des structures d’hébergement adaptées malgré leur demande.

Selon les chiffres du baromètre, le nombre d’enfants sans solution d’hébergement est en augmentation de plus de 20 % par rapport à l’année dernière et 2,5 fois supérieur à celui constaté 18 mois auparavant.

Les associations demandent une « trêve scolaire » pour protéger les enfants scolarisés et leur famille de l’expulsion.

Il s’agit d’une véritable explosion du nombre de « personnes en famille n’ayant pas pu être accueillies dans des structures d’hébergement adaptées malgré leur demande auprès du 115 », le numéro d’appel d’urgence pour les sans-abri.

1.990 enfants dont 480 de moins de trois ans

Pour exemple, le collectif avance la nuit du 21 au 22 août pendant laquelle 3.735 personnes en famille n’ont pu être hébergées après avoir sollicité le 115, faute place dans les structures dédiées. Parmi elles se trouvaient « 1.990 enfants, dont 480 de moins de trois ans ». Une nuit qui n’a rien d’extraordinaire puisque 80 % de ces mêmes enfants (soit 1.567) avaient déjà dormi dehors la nuit précédente. Une donnée qui montre le « caractère durable des parcours de rue » selon le collectif.


Si ces chiffres ont de quoi alerter sur la situation, ils ne témoignent que d’une partie de la réalité puisque de nombreuses familles qui ne recourent pas au 115 ou qui vivent en squats ou bidonvilles ne sont pas recensés.


Une « trêve scolaire » pour protéger les enfants

Aussi, le Collectif des Associations Unies, l’UNICEF France, Jamais sans toit, la FCPE et Ecole pour tous rappellent au gouvernement son engagement pris par la voix de l’ancien ministre du logement, Olivier Klein, de n’avoir plus aucun enfant dans la rue et rappellent qu’ « en laissant des enfants dormir dans la rue, des abris de fortune ou des hébergements inadaptés, l’Etat français ne respecte pas les droits et principes fondamentaux inscrits dans la Convention internationale des droits de l’enfant ». Ecole Pour Tous rappelle également que cette précarité prive, chaque année, 100.000 enfants de scolarité et demande une « trêve scolaire » pour protéger les enfants scolarisés et leur famille de l’expulsion.


« Comment les enfants peuvent-ils vivre sereinement leur scolarité en passant la nuit dans la rue ou en vivant dans l’instabilité permanente de leur lieu d’hébergement ? », commente dans le communiqué, Adeline Hazan, présidente de l’UNICEF France”

Source:
– 20minutes, Romarik Le Dourneuf, 30/08/2023

  • Août, jeu, 2023

L’ETAT DE CATASTROPHE NATURELLE RECONNU DANS LE NORD

Nord : c’est un arrêté publié hier au journal officiel qui le stipule. Plusieurs communes du Nord sont reconnues en état de catastrophe naturelle. C’est le cas en métropole lilloise de Comines, Ennetières-en-Weppe, Frelinghien, Houplines, Lompret, Le Maisnil, Pérenchies, Prémesques, Quesnoy-sur-Deûle, Radinghem-en-Weppes, Verlinghem, au titre des inondations et coulées de boue survenues le mois dernier, du 19 juin au 21 juin. 

Est également concernée près de Maubeuge, la commune de Boussois au titre de mouvements de terrains (hors sécheresse géotechnique) du 1er mars 2021 au 1e juin 2021. 

Les personnes sinistrées disposent d’un délai de trente jours à compter d’hier pour se rapprocher de leurs compagnies d’assurances afin de bénéficier du régime d’indemnisation prévu par la loi.  

Source:
– VDN, 29/07/2023

Remaniement ministériel

Patrice Vergriete au Logement,
Sabrina Agresti-Roubache à la Ville

La CNL réagit aux nominations de Mr Vergriete et Mme Agresti-Roubache.
L’Etat doit se réengager dans le logement social et les quartiers !

 
La CNL prend acte du changement de ministre du logement et de la volonté gouvernementale de se doter à nouveau d’un ministère de la Ville.
Bienvenue à Mr Patrice Vergriete et Mme Sabrina Agresti-Roubache que la CNL espère rencontrer dans les plus brefs délais.

Ces dernières semaines, les quartiers se sont embrasés. La lutte contre la crise du logement
constitue dès lors un enjeu majeur pour restaurer dans notre pays un véritable pacte social et républicain. Elle appelle un réengagement fort de l’Etat dans le secteur, sur le plan politique comme financier.
Changement de cap ou poudre de perlimpinpin ?

Pourtant le dernier rapport de la cour des comptes sous prétexte de « renforcer la qualité de la dépense publique » n’hésite pas à préconiser l’abandon d’une politique nationale de
construction massive de logements sociaux avec le risque bien réel de transformer les HLM
en « ghettos ».
De même le rapport d’information présenté à la commission des finances, ce 19 juillet par les députés de la majorité, Daniel Labaronne et Charles de Courson reprend le « couplet bien
connu » sur l’effet inflationniste des APL et le besoin de fluidifier les parcours résidentiels
dans le parc social, justifiant une nouvelle réduction des moyens octroyés au logement social.

La CNL s’oppose au désengagement financier de l’Etat qui se défausse de ses responsabilités en matière de construction de logements sociaux sur les collectivités locales et est en train de privatiser une partie du parc HLM et. Elle condamne également l’absence de volonté manifeste du pouvoir à faire appliquer la loi SRU, pourtant essentielle pour que vive une véritable mixité sociale.
Aujourd’hui de nombreux foyers sont fragilisés par l’inflation, la hausse des loyers et du coût
de l’énergie. C’est pourquoi le logement ne peut être réduit à une notion comptable.
Il doit au contraire être restauré dans sa mission de pourvoyeur de solidarité et d’égalité
sociale. C’est pourquoi la CNL milite pour une sécurité sociale du logement garante de
l’autonomie et de l’épanouissement de tous-tes.

La CNL Montreuil le 20 juillet

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