Association d'habitants et de consommateurs

  • Mar, mer, 2022

« Logement : la France au pied du mur »

Étudiants, travailleurs pauvres, jeunes professionnels… Se loger en France, est devenu un véritable parcours du combattant. On ne construit pas assez et on n’anticipe pas assez les besoins de la société. 

Entre 2000 et 2018, selon l’Insee, le prix des logements anciens a été multiplié par 2,3 et par 2,1 pour les logements neufs. Le Haut conseil de stabilité financière vient de donner un coup de frein pour parer les risques d’emballement du marché et prévenir tout risque de crise financière. La génération qui arrive sur le marché du travail fait désormais face à un mur. L’immobilier est devenu une source d’enrichissement pour une petite classe privilégiée et une cause profonde de tensions et d’appauvrissement pour le reste de la société. 

 

10 % des ménages les plus modestes consacrent 40 % de leurs revenus pour se loger

 

On ne sait ni anticiper les nouveaux besoins liés au vieillissement, ni répondre aux attentes des jeunes. Dans un rapport de 2015, la Cour des comptes dénonçait déjà des lacunes dans l’offre des logements étudiants. Pour l’année universitaire 2019-2020, il y avait 720 000 étudiants boursiers mais seulement 175 000 places dans les Crous (Centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires). 

 Comme souvent, on ne manque ni de textes ni de règlements, dont certains méritent d’être encouragés comme le prolongement pour trois ans de l’expérimentation de l’encadrement des loyers ou la prolongation au-delà de 2025 de l’obligation d’avoir 20 % ou 25 % selon les cas de logements sociaux. Mais en 2019, 19 % seulement des demandes avaient été satisfaites. Se déroule depuis le 28 septembre jusqu’au 30 septembre 2021, le 81ème congrès HLM, qui se tient à Bordeaux. Congrès qui ébauchera les futurs objectifs et proposera de réels moyens d’action permettant le respect des engagements. 

 Source : Ouest-France, le 22/09/2021

  • Mar, mer, 2022

Logement : mon propriétaire et les clés

Le Double des clés gardé par le bailleur

Le bailleur peut conserver un double des clés du logement qu’il a mis en location. Mais attention, il n’a pas le droit d’entrer dans le logement sans l’accord expresse du locataire.

Même en cas d’urgence (dégât des eaux ou incendie par exemple), le propriétaire ne peut légalement pas entrer dans le logement occupé. Le cas échéant, le locataire peut porter plainte pour violation de domicile, et selon l’article 226-4 du Code pénal, le propriétaire peut être condamné (plafond maximal) à une peine d’un an de prison et à une amende de 15 000€.

Un droit de visite annuel peut être prévu dans le contrat, mais il ne permet pas pour autant bailleur d’entrer sans autorisation du locataire.

ATTENTION : la loi du 6 juillet 1989 prévoit en son article 7 que le locataire doit laisser exécuter certains travaux, il ne peut donc pas toujours refuser l’entrée de son bailleur dans le logement

 

• Le Double des clés ou les changements réalisés par le locataire 

Au moment de la signature du bail, il est obligatoirement remis de l’un à l’autre un certain nombre de clés, répertorié sur le bail, ou du moins sur l’état des lieux. Le reste intervient au moment où le locataire quittera le logement. 

Rien n’interdit au locataire de faire des doubles ou de changer la serrure ou le barillet pendant toute la période de location, et ce sans l’avis du propriétaire.  

La condition à suivre est de remettre la porte à son état initial lorsqu’il quitte définitivement le logement puisqu’il ne doit pas causer de transformation irréversible. Le locataire d’un appartement peut donc effectuer les aménagements qu’il souhaite s’il respecte cette condition. A la fin du bail le propriétaire pourra donc exiger une remise en état de la serrure. 

Si le bailleur est informé du changement de la serrure et qu’il souhaite obtenir un double des clés, il est tout à fait possible de lui refuser.

Si l’initiative de changer la serrure vient du locataire, les frais d’installation seront à sa charge. Aucune loi n’oblige le propriétaire à verser une indemnisation au motif d’une plus-value apportée au logement. Il en est de même si le remplacement de la serrure fait suite à la perte des clefs, à une casse (sauf à prouver la vétusté) ou à un cambriolage. Il est donc essentiel de bien choisir son contrat d’assurance. 

 
  • Mar, ven, 2022

« Aux quatre coins du globe, le marché du logement est devenu fou »

Loyers exorbitants, jeunes professionnels contraints de retourner vivre chez leurs parents, vétusté… De Buenos Aires à Melbourne, en passant par Berlin ou Dublin, le marché de l’immobilier s’emballe.

Dans le monde entier, la flambée des prix de l’immobilier anéantit les espoirs de devenir un jour propriétaires de leur logement. La pandémie ne fait qu’exacerber le problème et ne touche pas que les aspirants propriétaires mais les loyers aussi grimpent sans cesse. La montée des prix de l’immobilier entraîne de graves inégalités face au logement laissant une génération entière sur le bas-côté.

Selon le responsable du syndicat allemand Ver.di, le loyer est même devenu ce que le pain fut dans l’histoire : un déclencheur d’insurrections.

Le monde politique imagine toutes sortes de solutions : plafonnement des loyers, taxation des propriétaires, nationalisation de propriétés privées, ou encore conversion de bureaux vacants en logements. Aucune solution simple et durable ne parvient à s’imposer.

Prenons l’exemple de la Corée du Sud : incapable d’endiguer la hausse de 90 % du prix moyen des appartements à Séoul depuis son entrée en fonction en mai 2017, le parti du président Moon Jae-in a subi une raclée aux élections municipales de cette année.

La Chine a mis en place plusieurs mesures visant à encadrer le secteur immobilier, évoquant de plus en plus un impôt sur la propriété pour faire redescendre les prix. En juillet, le prix d’un appartement à Shenzhen, la Silicon Valley chinoise, représentait 43,5 fois le salaire moyen d’un habitant de la ville. 

Sur toute la planète, sous l’effet de la pandémie, les marchés immobiliers battent des records et s’il s’agit d’une aubaine pour les propriétaires, c’est une catastrophe pour ceux qui aimeraient le devenir.

Résultat : aux États-Unis comme ailleurs, le fossé générationnel se creuse entre les baby-boomers, qui ont plus de chances de posséder leur logement, et les milléniaux et la génération Z [les personnes nées entre 1997 et 2011], qui voient partir en fumée leurs rêves de devenir un jour propriétaire.

L’important endettement des ménages lié au logement pourrait même être en train de faire le lit de la prochaine crise économique, si le coût du crédit commençait à augmente selon Niraj Shah, de Bloomberg Economics.

Source :

Courrier international, 11/11/2021, Alan Crawford et al.


  • Mar, ven, 2022

Les « excès » de la location temporaire dénoncés devant le siège d’Airbnb

Plusieurs collectifs et associations dénoncent l’emprise croissante des locations de courte durée constitutive d’une fraude aux rapports locatifs.

Ils se sont retrouvés samedi devant le siège d’Airbnb à Paris, pour réclamer des mesures plus énergiques contre les « excès » du secteur. La banderole déployée affichait « Airbnb partout, logements nulle part ».

« Il faut inverser la fiscalité » qui pèse plus sur la location longue durée que sur la location temporaire, a indiqué Franck Rolland, membre d’un collectif de Saint-Malo.

Il faut également « créer une police du logement, chargée de traquer et sanctionner lourdement la fraude aux rapports locatifs, qui s’est développé dans tous les champs du secteur locatif privé », a indiqué l’une des associations. 

Par dérision, Alda a posé vendredi une fausse annonce sur Airbnb pour la location de la mairie d’Anglet, qui était toujours visible samedi après-midi sur le site de la plateforme.

Source : Par Le Figaro avec AFP, 16/10/2021


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