Association d'habitants et de consommateurs

Le journal “60 millions de consommateurs” doit vivre !

Communiqué
de presse

Le journal de l’INC en danger :
Pour protéger les consommateurs, « 60 millions de consommateurs » doit vivre !

Dans un contexte politique où la volonté de faire taire les voix dissonantes est plus présente que jamais, l’Institut national de la consommation est aujourd’hui menacé. Alors que la direction invoque la baisse des subventions publiques (passées de 3 millions d’euros en 2016 à 1,8 million en 2020), d’autres jugent que c’est bien « l’indépendance de ton » de l’organisme qui dérangerait au gouvernement.


A l’heure où la recherche de profit pousse les entreprises à toujours plus d’excès, au détriment des consommateurs, la mission de service public de l’INC doit à tout prix être préservée. A travers ses actions, l’INC a participé à alerter les consommateurs et les pouvoirs publics à maintes reprises sur de nombreux sujets : casques de moto non conformes en matière de sécurité, préservatifs défectueux, sièges auto pour enfants à la sécurité insuffisante, etc.

Publiées dans le journal de l’INC, « 60 millions de consommateurs », ces alertes ont permis d’informer puis d’agir pour améliorer le quotidien et la sécurité de tous. Ce fut par exemple le cas lorsqu’une enquête de l’INC sur les frais bancaires avait révélé une méthode de calcul à l’avantage des banques, obligeant le ministre de l’Economie de l’époque à s’emparer du sujet et à demander à celles-ci de revoir leur mode de calcul.

Alors que l’utilité de l’INC et de son journal ne sont plus à démontrer, pourquoi le gouvernement cherche-t-il à lui enlever les moyens, aussi bien économiques qu’humains, de continuer à faire ce travail d‘alerte ? Que se cache-t-il derrière cette volonté politique ?

La CNL soutient l’Institut national de la consommation dans son combat pour préserver sa capacité à agir, au service des consommateurs, et demande que tout soit mis en œuvre pour lui permettre de continuer à assurer ses missions de services publics.

Contact presse

Fabien Podsiadlo-Régnier,
Président Fédéral
contact@cnl59.fr – 03 20 07 09 58
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Quand et combien va-t-on payer le compteur Linky ?

Communiqué
de presse

Linky : les consommateurs contraints de sortir le chéquier !

Déjà l’objet de plusieurs polémiques liées à son installation contrainte et forcée, le compteur Linky se révèle aujourd’hui n’être ni plus ni moins qu’un instrument de profit au service d’Enedis… et au détriment des consommateurs qui devront commencer à rembourser son déploiement dès l’année prochaine.

Des mensonges. Le mot n’est pas trop fort pour évoquer la manière dont Enedis avait prévu, et cela depuis le départ, le remboursement de ses compteurs via les usagers. Alors que les pouvoirs publics n’ont eu de cesse de répéter que ces compteurs ne coûteraient « pas un centime aux particuliers », plusieurs documents et notamment un rapport de la Cour des comptes, prouvent que l’objectif était en réalité de réaliser une opération aux conditions « avantageuses pour Enedis » avec un « financement par les usagers ».

Tout était donc planifié depuis le début. Et dès l’année prochaine, des centaines de millions d’euros seront ainsi prélevés annuellement sur la facture des usagers, pour un total de 2 milliards d’euros en 2030. Pour certains ménages, c’est près de 15 euros supplémentaires qu’il leur faudra désormais rembourser chaque année.

Alors que l’équilibre budgétaire des familles a été totalement bouleversé par la crise sanitaire, et que des millions de ménages peinent à assurer le paiement de leurs factures et de leur loyer tout en s’alimentant, il est inacceptable de leur imposer le financement du déploiement des compteurs Linky… alors même que ces derniers ont été imposés aux usagers !

La CNL dénonce un montage financier dont le seul et unique but est d’enrichir l’entreprise Enedis, au détriment du pouvoir d’achat des familles.

 

Contact presse

La Confédération Nationale du Logement
Publié par la fédération du Nord.

Le gouvernement refuse d’interdire les passoires thermiques !

Communiqué
de presse

L’Assemblée nationale a adopté lundi soir, à l’unanimité, l’interdiction de la mise en location des << passoires thermiques» en 2028.
Malheureusement, ce terme d’ « interdiction » n’est qu’un trompe-1′ œil.
Entre les mots et les actes du gouvernement, la réalité est toute autre.

Ce que le gouvernement appelle« interdiction» n’est en fait que le gel de l’augmentation du loyer pour une passoire thermique. Les propriétaires de ces passoires pourront continuer à toucher les loyers actuels, tranquillement, sans obligation de rénovation.
Les bailleurs ont l’obligation légale de mettre en location un« logement décent». La loi change ce critère de décence pour en exclure les logements classés Fou G. Cependant lorsque le logement est dit indécent, c’est au locataire de se manifester. Le recours est d’en appeler à la responsabilité du bailleur, d’abord à travers un mécanisme de conciliation puis devant le juge. Mais a-t-on vu un locataire de passoire thermique saisir un juge ? Cette démarche exige une bonne connaissance du droit et des moyens financiers.
C’est aux propriétaires de supporter le coût de l’indécence, pas aux locataires. Si le gouvernement met des moyens importants sur la table, il devient urgent d’obliger les propriétaires à s’en saisir pour, qu’enfin, les logements soient sûrs, sains et économiques pour les ménages mais aussi respectueux de notre environnement et qu’ils cessent d’être de si gros pollueurs.
Tout comme les citoyens de la Convention pour le climat, nous demandons que la rénovation des passoires thermiques devienne bien plus qu’une incitation : obligatoire ! La lutte contre le réchauffement climatique, et les enjeux sanitaires concernant les populations exposées aux passoires thermiques, méritent mieux que des éléments de langage d’une macronie qui continue de se plier aux exigences des lobbies !
Il faut retirer les passoires thermiques du marché.
La CNL demande la mise en place de sanctions :

  • la baisse voire l’annulation des loyers et charges pour les occupants,
  • la confiscation des loyers par la Caisse des dépôts et des consignations tant que les travaux de rénovation énergétique ne sont pas réalisés,
  • le retrait immédiat des logements indécents et insalubres du marché locatif,
  • la contrainte à réaliser les travaux de rénovation énergétique,
  • Un malus sur la taxe foncière des propriétaires ne respectant pas les obligations de rénovation,
  • la mise sous tutelle de l’Etat des propriétaires défaillant au nom de de la mise en danger de la vie des locataires mais aussi sur le critère de la mise en péril environnemental.

Contact presse

Fabien Podsiadlo-Régnier,
Président Fédéral
contact@cnl59.fr – 03 20 07 09 58
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Etiquetage de l’origine du lait

COMMUNIQUE DE PRESSE 

Confédération Nationale du Logement

le Conseil d’Etat privilégie l’opacité au détriment des consommateurs

 

Alors que depuis 2016, un décret imposait aux producteurs de lait d’indiquer son origine lorsqu’il est utilisé comme ingrédient dans une préparation, le Conseil d’Etat vient finalement, après une requête déposée par Lactalis, de juger cette pratique illégale et d’y mettre fin.

 

Estimant qu’il n’existe pas de lien entre l’origine du lait et ses propriétés, le Conseil d’Etat a donc décidé de mettre fin à l’obligation pour les industriels d’indiquer cet élément, pourtant essentiel, sur les étiquettes. Alors que le décret initiait un progrès vers plus de transparence, cette décision vient balayer les efforts et les victoires obtenues, notamment, par les associations de défense des consommateurs.

Certes les industriels pourront continuer d’indiquer la provenance du lait s’ils le souhaitent mais compter sur leur seule bonne volonté pour donner toutes les clés de lecture au consommateur et lui permettre ainsi de consommer consciemment est une manière pour le Conseil d‘Etat de se dédouaner de ses responsabilités.

Par ailleurs, la crise sanitaire a mis en lumière la volonté des foyers de consommer de manière plus responsable, plus locale. Cette décision du Conseil d‘Etat vient donc à rebours de cette prise de conscience et ne tient clairement pas compte des aspirations des Français.

Dans un monde où la quête de profits pousse les industriels à négliger la santé des consommateurs, la transparence est un enjeu primordial qu’il faut à tout prix défendre. La CNL refuse que les mesures progressistes soient remises en cause au profit des géants de l’industrie alimentaire.

 
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