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Assurer une justice patrimoniale

L’UROC vous informe

Loi du 31 mai 2024 visant à assurer une justice patrimoniale au sein de la famille.

La loi vise à mieux encadrer les conséquences de la séparation de couple en cas de violences conjugales. Elle prévoit en particulier de priver automatiquement l’époux qui a tué son conjoint du bénéfice des avantages tirés du contrat de mariage. Elle traite également de la décharge de solidarité fiscale entre ex-conjoints.

La loi a été promulguée le 31 mai 2024. Elle a été publiée au Journal officiel du 1er juin 2024.

 

Les étapes précédentes :

 

1) Déchéance matrimoniale en cas de meurtre conjugal 

La loi, qui a été amendée par les parlementaires, vient régler le sort des avantages matrimoniaux en cas de meurtre ou tentative de meurtre d’un époux sur l’autre ou de violences conjugales.
Aujourd’hui, le conjoint qui vient de tuer sa partenaire est exclu de la succession de celle-ci : c’est le mécanisme de l’indignité successorale qui s’applique. Toute donation faite par son époux ou épouse à son encontre est également révoquée : c’est le dispositif de l’ingratitude qui s’applique. Mais la loi ne dit rien sur le sort à réserver aux avantages matrimoniaux, c’est-à-dire aux clauses du contrat de mariage qui bénéficient à l’époux lorsque l’autre décède. En l’absence de disposition expresse, l’époux meurtrier en conserve le bénéfice.

C’est à cette injustice et à cette absurdité que la loi vient mettre un terme. Le code civil est modifié pour empêcher en particulier un époux condamné, comme auteur ou complice, pour meurtre sur son époux ou violences ayant entraîné la mort, de bénéficier des avantages qui découleraient du régime matrimonial. Une déchéance matrimoniale automatique est instituée dans ce cas. Elle s’appliquera aux clauses qui prennent effet à la dissolution du régime matrimonial ou au décès d’un époux.
De plus, pour une série d’autres violences conjugales (viol, violences, dénonciation calomnieuse envers l’ex-conjoint…), le tribunal judiciaire pourra prononcer cette déchéance à la demande de l’époux victime, d’un de ses héritiers ou du procureur de la République. On parle de déchéance facultative.

Quelle que soit la cause de sa déchéance, l’époux déchu devra rendre les fruits et les revenus qu’il a tirés d’un avantage matrimonial dont il a eu la jouissance depuis la dissolution du régime matrimonial.
Un mécanisme préservant les biens propres apportés à la communauté par l’époux victime de violences est en outre introduit. Les parlementaires ont prévu que ces nouvelles mesures s’appliquent à tous les contrats de mariage en cours (et non uniquement à ceux conclus après la promulgation de la loi).

La loi traite également du sort des avantages matrimoniaux en cas de divorce. Les époux pourront préciser dans leur contrat de mariage que les clauses constitutives d’un avantage matrimonial (comme une clause d’exclusion des biens professionnels) ne seront pas révoquées en cas de divorce. L’article 265 du code civil, dont la rédaction actuelle est source de difficultés, est modifié en ce sens.

 

2) Décharge de responsabilité solidaire : un nouveau recours gracieux pour les femmes victimes

Une dernière disposition de la loi s’intéresse aux personnes divorcées ou séparées victimes de la solidarité fiscale, lorsque leur ex-époux ou partenaire a fraudé le fisc. Aujourd’hui, malgré le dispositif de décharge de responsabilité solidaire (une exception au principe du paiement solidaire de l’impôt) prévu par l’article 1691 bis du code général des impôts, l’administration fiscale peut réclamer des dettes contractées par un conjoint fraudeur. Une maison, une voiture, les économies d’une vie peuvent être saisies au conjoint victime, alors qu’il ignorait la fraude fiscale de son ex-conjoint. C’est pourquoi une nouvelle procédure de demande de remise gracieuse est créée.

Les personnes divorcées ou dépacsées victimes pourront demander à l’administration fiscale d’être déclarées tiers à la dette et donc ne pas être redevables des impositions communes. Cette nouvelle demande de remise gracieuse pourra bénéficier aux
personnes dont la demande de décharge de responsabilité solidaire en vertu de l’article 1691 bis du code général des impôts n’a pas donné lieu à une décision définitive de la part du fisc ou à un jugement définitif.

D’ici le mois d’octobre 2024, une instruction fiscale sur ce sujet doit être publiée par le ministère des comptes publics, après examen des premiers dossiers de victimes de fraude fiscale d’un ex-conjoint.

LOI n° 2024-494 du 31 mai 2024 visant à assurer une justice patrimoniale au sein de la famille.

 

 

UROC

Tél : 03 20 42 26 60
Mail : 

uroc-hautsdefrance@orange.fr  

 

  • Mar, mer, 2023

Attention aux fraudes

   Plusieurs bailleurs sociaux sont victimes de sites proposant des guides ou conseils payants pour obtenir un logement social. Certains utilisent sans aucun accord des logos ou photos d’organismes Hlm.

Le site “Logement facile” notamment, propose un guide pour obtenir son HLM “en moins de 6 mois”. Ce guide semble gratuit mais il faudrait ensuite payer 15€ pour recevoir la version complète. Même chose sur le site Comeup avec le guide “Booster votre demande de logement social”.

 

En tant que demandeur de logement, sachez que ces sites sont frauduleux !

Pour éviter de tomber dans leur piège, il est préférable de passer par des organismes reconnus ou par le site officiel du gouvernement :

https://www.demande-logement-social.gouv.fr/index

 

  L’attribution d’un logement social peut prendre plusieurs mois, voire, dans certaines zones, plusieurs années. Ce temps d’attente est dû à l’écart entre l’offre de logements et le nombre de demandeurs.
Attention : certaines sociétés, et notamment certains sites internet, profitent de cette situation pour vous proposer des guides ou des conseils payants, vous promettant une attribution rapide.
Seule la Commission d’Attribution, qui réunit les représentants de l’État, les collectivités locales et le bailleur social est à même d’attribuer un logement social.

 

Source : Logis Métropole

Tempêtes Eunice et Franklin : Vigilance !

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A 8h, 16 000 clients sont privés d’électricité dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais et Enedis vise un rétablissement en fin de journée.

Situation suite au passage des tempêtes Eunice et Franklin.

 

La tempête Franklin a frappé moins fort que prévu mais des vents violents sont attendus entre 11h et 15h, ce qui va rendre les interventions difficiles à réaliser, notamment les travaux en hauteur.

En Normandie et en Picardie la tempête Franklin a moins affecté le réseau. On dénombre cependant des incidents HTA qui sont en cours de traitement pour rétablir les clients privés d’électricité. Un retour à la normale est visé dans la journée.

Des renforts ont également été mobilisés en appui des centres d’appels dépannage pour répondre aux questions des clients.

 

Pour la sécurité de tous, voici pour mémoire les consignes de sécurité :
– ne jamais toucher à des fils tombés à terre,
– ne jamais toucher à un objet en contact avec une ligne électrique,
– signalez à Enedis tout incident ou anomalie constatée via le numéro 09 726 750 + XX (les deux chiffres du département concerné). 24h/24 et 7J/7.

 

Source : Enedis
Relayé par : la Confédération Nationale du Logement 
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