Association d'habitants et de consommateurs

Taux de pauvreté en 2023

L’UROC vous informe

un niveau record depuis 1996 selon l’Insee

Les chiffres de 2023 rapportés par l’enquête de l’Insee sur les revenus fiscaux et sociaux montrent un creusement inédit de l’écart de revenus entre les ménages les plus modestes et les ménages les plus aisés. Parmi les causes avancées, l’arrêt de mesures de soutien auprès des plus pauvres et une conjoncture plus favorable aux ménages aisés.

Si globalement le niveau de vie annuel médian en 2023 a progressé en raison d’une hausse des revenus supérieure à l’inflation, les écarts de revenus entre les catégories de personnes avec un logement ordinaire les plus pauvres et les plus aisées ont atteint un niveau inédit. C’est ce que révèlent les chiffres 2023 de l’enquête de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) sur le niveau de vie et la pauvreté publiée le 7 juillet 2025.

Un appauvrissement des plus modestes et une hausse de vie des plus aisés

En 2023, le revenu médian s’établit à 25 760 euros par an et par unité de consommation, soit 2 150 par mois pour une personne. Il a progressé de 0,9% au cours de l’année 2023.

Le taux de pauvreté monétaire correspond à un revenu inférieur à 60% de ce revenu médian, soit 1 288 euros mensuel pour une personne. C’est le seuil sous lequel se situent, en 2023, 9,8 millions de personnes vivant dans un logement ordinaire en France hexagonale, soit 650 000 personnes de plus qu’en 2022 (+0,9 point). Le taux de 15,4% de la population sous le seuil de pauvreté atteint en 2023 est inédit depuis la méthode de calcul adoptée en 1996.

Tandis qu’en 2023 les revenus des familles les plus modestes ont baissé de 1,%, ceux des familles les plus aisées ont augmenté de 2,1%. Les causes du creusement de l’écart sont multiples :

  • la fin des aides en direction des familles les plus modestes qui atténuaient les effets de la forte inflation en 2022 (indemnités inflation, primes exceptionnelles) ;
  • une hausse du niveau de vie pour les ménages plus aisés sous l’effet de la remontée des taux d’intérêts bénéfique aux placements financiers ;
  • l’application de l’exonération de la taxe d’habitation sur la résidence principale pour les foyers les plus aisés.

Une pauvreté qui ne diminue pas malgré une baisse du chômage entre 2015 et 2022

34,3% des familles monoparentales sous le seuil de pauvreté

Tandis que les retraités sont moins touchés, notamment par l’effet de la revalorisation de certaines pensions, ce sont les familles monoparentales et, par voie de conséquence, leurs enfants qui sont les plus touchées par la pauvreté en 2023 (34,3%, en hausse de 2,9 points).

Le tableau des niveaux de vie et des taux de pauvreté selon les statuts d’activité donne à voir les catégories de population qui se sont le plus appauvries en 2023 :

  • les actifs indépendants (+0,9%) ;
  • les chômeurs (+0,8%) ;
  • les salariés (+0,5%).

Pour ces catégories, plusieurs facteurs d’appauvrissement sont identifiés : impact de la réforme de l’assurance chômage, revalorisation des allocations logements inférieure à l’inflation, baisse du temps de travail pour les salariés en temps partiel, baisse du revenu de l’activité indépendante, en particulier chez les micro-entrepreneurs…

 

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Chèque énergie 2025 : ce qui change

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Un décret et deux arrêtés du 31 juillet 2025 viennent préciser les modalités de mise en œuvre du chèque énergie pour 2025, ainsi que les critères d’éligibilité à ce dispositif.

En raison de l’adoption tardive de la loi de finances pour 2025, l’envoi des premiers chèques énergie au titre de la campagne 2025 interviendra exceptionnellement en novembre 2025. Les envois se poursuivront dans les mois qui suivent pour les personnes qui se déclareront sur la plateforme.

Il est prévu un envoi automatique aux ménages éligibles, par l’Agence de services et de paiement (ASP).

L’attribution du chèque énergie s’appuie désormais sur le numéro de Point de Livraison (PDL) d’électricité du logement et sur les revenus du foyer fiscal du titulaire du contrat de fourniture d’électricité.

Pour offrir une plus grande souplesse d’utilisation aux ménages bénéficiaires, une nouvelle option de dématérialisation est enfin ajoutée au dispositif : le « e-Chèque énergie ».

Depuis le 10 juillet 2025, les bénéficiaires disposent directement du montant de leur chèque énergie dans leur espace personnalisé sur le site du chèque énergie et peuvent l’utiliser en plusieurs fois auprès des différents fournisseurs d‘électricité et de gaz naturel qui acceptent ce service.

En savoir plus sur cette nouvelle option.

 

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Comment les prix alimentaires s’ajustent ils en période d’inflation en zone euro ?

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En zone euro, l’inflation s’est stabilisée : en juin 2025, les prix ont augmenté de 2%, après 1,9% en mai 2025 et 2,2% en avril 2025… contre 10% en octobre 2022. Afin de mieux comprendre comment les prix s’ajustent lors d’une vague inflationniste, la Banque centrale européenne (BCE) s’est penchée en détail sur la période en question. Une note de la Banque de France, publiée le 3 juillet 2025, revient sur la méthode d’analyse de la BCE.

La crise inflationniste a affecté les modes d’ajustement des prix

Les prix alimentaires sont très suivis par les ménages. L’alimentation représente 20% du panier de consommation des ménages de la zone euro. Pour avoir des informations sur la transmission de la récente forte hausse du coût des matières premières sur les prix de l’alimentation, la BCE a eu recours, entre avril 2022 et fin 2024, à la technique du “moissonnage”*.

Le rythme d’inflation a varié au sein de la période :

  • entre avril 2022 et mars 2023 : en moyenne, les prix de l’alimentation ont progressé de 1% chaque mois (forte inflation) ;
  • entre avril 2023 et décembre 2024 : cette progression mensuelle n’a plus été que de 0,1% (stabilisation).

L’ajustement des prix alimentaire en période inflationniste est plus rapide :

  • 8,6% des prix ont changé en moyenne chaque semaine lors de la période de forte inflation, contre seulement 5,5% après cette période ;
  • deux tiers des changements de prix ont été des hausses au cours de la période inflationniste contre seulement la moitié lors de la période de stabilisation de l’inflation.

Un même produit change de prix en moyenne trois fois par an

La récente période inflationniste a donc été particulière, les hausses de prix ont été plus fréquentes que d’habitude, leur amplitude est cependant restée inchangée. Un choc de grande ampleur a alors tendance à se transmettre plus rapidement aux prix.

La Banque de France relève également que, sur l’ensemble de la période, environ 10% des prix alimentaires changent chaque semaine (promotions incluses). Un produit change en moyenne trois fois de prix sur un an. La variation du prix est de 15% en moyenne.

Qu’est-ce que la technique du “moissonnage” ?

La technique du web scraping (moissonnage) collecte quotidiennement des prix sur le web. La BCE l’a appliquée sur 100 000 produits alimentaires vendus couramment dans les supermarchés de quatre grands pays de la zone euro (Allemagne, France, Italie, Espagne) en se fondant sur les données publiées sur internet. Au total, 63 millions de relevés de prix de produits alimentaires ont été réalisés.

 

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Biocides

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Comment développer des produits plus respectueux de l’environnement et de la santé ?

Désinfectants, insecticides, répulsifs, conservateurs, produits de protection du bois ou des matériaux de construction… les biocides ont un impact sur la santé et l’environnement. Un rapport rendu public récemment propose des pistes pour réduire l’utilisation de ces substances et promouvoir des produits plus sobres.

En 2019, environ 42 000 tonnes de substances actives composant les biocides ont été mises en vente au grand public. Les biocides sont des préparations destinés à détruire, repousser ou rendre inoffensifs les “organismes nuisibles” (virus, bactéries, champignons, insectes, par exemple), à en prévenir l’action ou à les combattre. Largement utilisés par les professionnels (hôpitaux, collectivités territoriales…) et les particuliers, ces produits ont un impact sur la santé et l’environnement mais leur utilisation est encadrée par une réglementation (règlement européen de 2012). Toutefois, le grand public connaît mal la nature de ces produits et les risques encourus.

C’est le constat d’un rapport de l’Inspection générale de l’environnement et du développement durable (IGEDD) et du Conseil général de l’économie (CGE) daté de novembre 2024 mais publié en juillet 2025. La mission de l’IGEDD et du CGE s’inscrit dans le cadre du 4e plan national de santé environnement (PNSE4), qui vise à “réduire les expositions environnementales affectant toutes les santés”. Le rapport s’interroge sur la notion de “produit biocide avec le profil le plus favorable pour la santé et pour l’environnement”.

 

Des produits composés de substances à risques

 

Les produits biocides sont composés de substances à risques pour la santé (intoxication, antibiorésistance, par exemple) et l’environnement.

C’est pourquoi ils sont soumis à :

  • une autorisation de mise sur le marché (AMM) ou à une autorisation de mise sur le marché simplifiée (AMMS) pour “certains produits respectant des conditions plus contraignantes” ;
  • une évaluation et une autorisation de leurs substances actives, encadrées par une réglementation européenne.

Néanmoins, certains produits, déjà en vente en mai 2000, ne sont encore ni évalués ni autorisés, souligne le rapport. Ils bénéficient d’un régime transitoire pendant leur évaluation, jusqu’en 2030 et sont soumis aux règles existantes dans chaque pays de l’UE.

“Ces produits évalués selon des règles anciennes occupent une grande partie du marché et laissent peu de place à des produits évalués de façon plus stricte”, précise le rapport. Par ailleurs, la réglementation européenne interdit “toute mention valorisante sur les produits” (“non toxique”, “ne nuit pas à la santé”, “naturel”, notamment). Cette interdiction s’applique aussi aux préparations ayant reçu une AMMS, ce qui leur enlève “un potentiel avantage commercial”, selon le rapport. Or, ce sont précisément ces produits qui ont “des caractéristiques plus favorables pour l’environnement ou la santé humaine et animale”.

 

Des usages à changer

 

Dans ce contexte, le rapport recommande la valorisation de deux types d’actions :

  • la non-utilisation de produits biocides à chaque fois que possible” (quand nettoyer, sans désinfecter, est suffisant, par exemple), en particulier auprès du grand public ;
  • un “usage sobre et durable” des produits biocides auprès des usagers professionnels (les bonnes pratiques : choisir des produits moins nocifs, ayant une AMMS).

D’autres mesures sont proposées dans le rapport :

  • évaluer les substances actives mises sur le marché en mai 2000 pour permettre la réorganisation du marché autour de produits biocides évalués avec les mêmes exigences et permettant de mettre en visibilité les produits biocides bénéficiant d’une AMMS ;
  • développer un “toxiscore” pour les consommateurs et rendre plus lisibles les étiquettes ;
  • instaurer une “redevance pour pollution diffuse” proportionnelle aux risques pour la santé et l’environnement (étendre la redevance déjà en place pour les produits phytopharmaceutiques).

 

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