Association d'habitants et de consommateurs

  • Juil, ven, 2023

« Airbnb, c’est une bombe à retardement pour les communes », les maires réagissent

“Des maires de tous bords politiques réclament l’encadrement de la location touristique de courte durée. Parmi eux celui de Sauve dans le Gard. Ils dénoncent un phénomène boosté par des plateformes numériques telles que Airbnb, Booking ou Abritel, qui accentue la crise du logement, alors que plus de 4 millions de personnes sont non ou mal logées.


“Aujourd’hui à Sauve, 90 % des logements vacants sont réhabilités pour devenir des résidences secondaires  et des logements secondaires” explique Olivier Gaillard, Maire (DVG) de Sauve.


Des logements utilisés uniquement quelques semaines par an via des locations sur les plateformes numériques comme Airbnb, Booking ou Abritel.


> Un frein à l’emploi

Si les commerçants profitent de la présence estivale des touristes, le phénomène est aussi un frein à l’installation de nouveaux habitants comme à l’embauche de salariés. 

> Modifier le régime fiscal

Pour éviter de vider le centre ancien de ses habitants, le maire de la commune appelle les parlementaires à modifier le régime fiscal très favorable dont bénéficient aujourd’hui les hébergements meublés accessibles sur les plateformes. Une façon de restaurer l’attractivité de la location longue durée.

> Freinée par les JO

Une proposition de loi sur ces questions devrait être examinée à l’automne. Mais son application pourrait être repoussée, à un an des Jeux Olympiques de Paris 2024 et des énormes besoins de locations saisonnières qui les accompagnent” , au grand dam des locataires notamment étudiants.


Source:

– france3régions, 06/06/2023, Josette Sanna avec Jérôme Curato, ““Airbnb, c’est une bombe à retardement pour les communes”, face à la crise du logement, des maires réclament l’encadrement des locations saisonnières”

  • Juil, ven, 2023

Quand les JO signifient mettre nos jeunes à la rue…

Un tweet de @révolutionpermanente du 11/05/2023, a fait le tour des réseaux sociaux:

“Le CROUS a annoncé qu’une partie de ses logements seraient réquisitionnés pour les Jeux Olympiques. Ce jeudi plusieurs étudiants franciliens ont d’ores et déjà appris qu’ils devaient quitter leur résidence d’ici le 1er juillet 2024”.

  • Juil, ven, 2023

« 2,4 millions de ménages en attente d’un logement social, du jamais-vu »

À la fin 2022, plus de 2,4 millions de ménages français étaient en attente d’un logement social.

Selon l’Union sociale pour l’habitat, cette situation totalement inédite est une démonstration de la crise du logement, que vit l’Hexagone depuis plusieurs mois.

C’est une hausse de 7% par rapport à 2021, détaille l’USH, qui représente les bailleurs sociaux publics et privés. Ce chiffre intègre à la fois les ménages en attente d’une première attribution et ceux déjà logés dans le parc HLM et en attente d’une mutation, au nombre de 797.000. Cependant, celui-ci ne tient pas compte des ménages éligibles à un logement social mais qui renoncent “compte tenu des délais d’attente importants et trop souvent rédhibitoires que connaissent certains territoires”, ajoute l’USH.


“La demande présente dans tous les territoires est particulièrement marquée en Ile-de-France, sur le littoral atlantique, la côte méditerranéenne, le Genevois français et la métropole lilloise”, explique l’organisation. “Après des mois de déni gouvernemental, la crise du logement est aujourd’hui bien installée, et l’augmentation continue du nombre de ménages en attente d’un logement social en est l’illustration la plus criante”, déplorent les bailleurs sociaux.


Avec une production de logements neufs qui dégringole, victime de la hausse des coûts de construction et des restrictions de l’accès au crédit, les acteurs du logement accusent de plus en plus ouvertement l’exécutif de trop peu agir sur ce front. “L’affaiblissement des moyens financiers des organismes HLM, la diminution des APL (aides personnalisées au logement, NDLR), la hausse du taux de TVA sur la production neuve et l’absence de portage politique du sujet du logement par l’exécutif, depuis 2017, ont eu pour conséquence immédiate une baisse de la production de logements sociaux”, fustige la présidente de l’USH, et ancienne ministre, Emmanuelle Cosse.


Source:

– Tf1info, 13/05/2023, Antoine Llorca avec AFP, “2,4 millions de ménages en attente d’un logement social, du jamais-vu”

  • Juil, ven, 2023

« Le propriétaire coupe l’électricité, sa locataire obtient une baisse de loyer de 500 euros par mois »

Le propriétaire peu scrupuleux d’un appartement à Aulnay-sous-Bois a tenté de se débarrasser de sa locataire en la privant de courant. Mais finalement ça s’est retourné contre lui. L’homme qui voulait faire des économies avec cette technique en dehors de toute légalité s’est vu finalement condamner à payer…


 > Suspension de l’allocation logement de la CAF

Tout part de la suspension de l’allocation logement qui lui était versée par la CAF qui constituait une partie de la somme du loyer.

L’organisme a décidé de lui suspendre le versement après avoir constaté la non-décence du bien mis en location, afin de l’inciter à procéder à des travaux de rénovation indispensables pour que le logement puisse être loué. Si le propriétaire réalise les travaux dans le délai imparti, la CAF reverse la somme consignée mais si ce n’est pas le cas, il ne touchera rien.  


En effet, des moisissures sur les murs, le lit et le sommier ayant été constatés, le propriétaire devait effectuer des travaux pour recevoir à nouveau l’allocation.

Le propriétaire a opté pour une autre technique : il a coupé l’électricité de l’appartement afin d’obliger sa locataire à trouver un autre logement. Une fois qu’elle serait partie, il aurait pu le louer à nouveau en touchant un loyer plein.


> Le propriétaire condamné

Mais la locataire n’a pas réagi comme escompté et elle a saisi la justice. Et cette dernière a condamné le propriétaire à faire les travaux nécessaires dans un délai d’un mois et à rétablir sous peine de payer une astreinte de 200 euros par jour de retard.

Tant que les travaux ne sont pas faits, la locataire doit verser un loyer de 100 euros par mois au lieu de 600 euros. Le bailleur doit en plus lui verser plus de 1 300 euros au titre des dommages et intérêts.


Source:

– Midilibre, 23/06/2023, Laure Ducos, “Le propriétaire peu scrupuleux coupe l’électricité, sa locataire obtient une baisse de loyer de 500 euros par mois”>

Contactez-nous :
  • Par Mail :   

contact@cnl59.fr

  • Par voie postale :     

Confédération Nationale du Logement
Fédération du Nord
42/1 rue de tournai
59000 Lille

  • Permanence téléphonique : 

03 20 07 09 58

Le lundi de 8h30 à 12h30
Les mardi et jeudi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 16h00                            

Merci de ne pas encombrer nos lignes
et de respecter les horaires !

Dans un message vocal, nous vous demandons de nous laisser votre identité, vos coordonnées téléphoniques et votre mail, ainsi que l’objet de votre appel.
Si vous le souhaitez, vous pouvez déjà regrouper les informations et les différents documents, et nous les faire parvenir par mail ou par voie postale.

  • Entretiens en présentiel :

Uniquement sur rendez-vous.

Par ce formulaire :