Association d'habitants et de consommateurs

  • Mar, ven, 2023

“Mise en place d’un « bouclier financier » exceptionnel aux bailleurs sociaux”

Minefi, communiqué n° 588, 14 févr. 2023


Le Gouvernement prend des mesures supplémentaires afin de renforcer la capacité d’investissement du secteur HLM tant dans la production que dans la rénovation.

D’une part, un « bouclier financier » est mis en place pour les opérations nouvelles financées en 2023. « La Banque des territoires remboursera ainsi aux bénéficiaires de ces prêts 100 points de base des intérêts relatifs à leur première échéance », indique Bercy dans un communiqué. Cette mesure « concernera les trois catégories principales de prêts aux bailleurs sociaux : le prêt locatif aidé d’intégration (PLAI), le prêt locatif à usage social (PLUS) et le prêt locatif social (PLS) ».

D’autre part, l’éco-prêt au logement social, qui finance les travaux de rénovation énergétique, va être renforcé. « Son enveloppe atteindra 6 Md€ sur 2023-2027, soit une hausse de 50 % par rapport à la précédente enveloppe. Les détails de ce dispositif seront prochainement présentés. »


Source:

– Uroc

  • Fév, ven, 2023

“A Lille, la ségrégation de l’habitat selon les revenus est plus forte qu’à Lyon”

La séparation de l’habitat entre riches et pauvres est plus forte à Lille qu’à Lyon, selon un constat de l’Insee, l’institut national des statistiques. Cette ségrégation s’explique par divers facteurs dont le développement urbain et les fortes inégalités de revenus, analysent deux experts.


A Lille, « dès le XIXe siècle, la bourgeoisie, qui ne souhaitait pas vivre dans les quartiers ouvriers pour ne pas subir la pollution ou par peur des troubles sociaux, crée ses propres quartiers d’habitation comme Barbieux à Roubaix, autour de l’hippodrome à Lambersart ou à Marcq-en-Barœul », rappelle Yoann Miot, maître de conférences à l’Université Gustave Eiffel.

Mais l’effondrement de l’industrie textile à partir des années 1960 et la tertiairisation de l’économie ont engendré une « précarisation des classes populaires, notamment des ouvriers, et fini par exclure les plus pauvres du marché classique du logement pour les concentrer dans le parc social », poursuit le chercheur.

A la clé, une concentration des classes populaires « dans le seul endroit où le marché reste accessible, c’est-à-dire autour de Roubaix ». Parallèlement, la concentration des populations dans les quartiers les plus riches est « beaucoup plus forte que celle des pauvres dans les quartiers les plus pauvres, avec en banlieue, des « lotissements de cadres structurés autour de golfs ».

Lorsque du logement social est construit dans des communes aisées comme Bondues, « ce sont plutôt des ménages situés dans les franges éligibles les plus aisées qui vont y vivre, dans la mesure où une partie des attributions de logements sociaux reste l’apanage de la commune », assure Yoann Miot.


A l’inverse, la métropole lyonnaise fait partie des grandes villes les plus homogènes dans la répartition de l’habitat, selon l’Insee. 

De même, le marché immobilier lyonnais est « certes tendu » mais « beaucoup moins que le marché parisien », poursuit Jean-Yves Authier. Troisième facteur d’atténuation, la présence « sans doute plus importante de logements sociaux dans le centre-ville de Lyon » et une politique de rénovation urbaine « dans les quartiers de La Duchère, Mermoz ou dans les communes populaires de l’Est qui amène à faire diminuer la part de logements sociaux ».

L’agglomération présente cependant des contrastes sociaux « extrêmement importants, à la fois à l’intérieur de Lyon et en proche banlieue » rappelle-t-il, avec une « opposition très nette entre les communes de l’ouest et du nord-ouest, très bourgeoises, et celles de l’est, beaucoup plus populaires ».

Source:

– 20 minutes.fr, “A Lille, la ségrégation de l’habitat selon les revenus est plus forte qu’à Lyon”, 15/02/2023


  • Fév, ven, 2023

La ville de Lille s’inquiète de la progression du nombre de ménages à la rue

Dans son plan présenté en conseil municipal, la ville de Lille souhaite ouvrir 200 places d’hébergement d’urgence supplémentaires. 

Arnaud DESLANDES, adjoint au maire à Lille en charge notamment des Solidarités, tire la sonnette d’alarme. Invité de BFM Grand LILLE ce lundi matin, l’élu a présenté le plan de la municipalité pour lutter contre l’exclusion et limiter la précarité qui grandit dans la ville du Nord.

Cela fait écho à la lettre ouverte signée notamment par Martine Aubry, ou vingt-deux maires de gauches interpellent Emmanuel Macron sur la situation des sans abri. 

Le dernier rapport de la Fondation Abbé Pierre sur le mal-logement en France compte 3000 personnes mal-logées dans la métropole lilloise. Une situation qui touche principalement les femmes. Un bilan appuyé par Arnaud DESLANDES qui affirme que les ménages à la rue sont en augmentation dans la commune du Nord. L’élu, parle d’un « phénomène récent, qui a tendance à progresser » alors que les places d’hébergement sont insuffisantes. A l’heure actuelle, il existe 2350 places d’hébergement d’urgence à Lille, soit un quart des places disponibles sur tout le département.

Pour lutter contre cette précarité, la ville propose l’ouverture de 200 places d’hébergement supplémentaires à l’année. Elles se trouveront dans des anciens logements de fonction, ou des locaux non occupés à l’image de l’ouverture de places dans l’ancienne école Saint-Exupéry dans le quartier des Moulins l’année passée. 

Dans son plan adopté en conseil municipal vendredi dernier, la municipalité propose également l’ouverture de nouveaux lieux de distribution de repas chaud, aussi qu’une maison des solidarités.

Parmi les autres mesures, sont aussi proposées la création de nouvelles aides pour les familles monoparentales, d’une ressourcerie solidaire ou encore d’expérimenter le dispositif « territoire zéro chômeur ». au total, le plan lillois compte 50 mesures dont 10 actions phares à réaliser d’ici 2026 .

Source:

– BFMTV, Lille, 06/02/2023



  • Fév, ven, 2023

Un propriétaire louait 700 € un 9 m2 à une famille de 7 personnes pour “rendre service”

“Un propriétaire vient d’écoper de 6 mois de prison ferme devant le tribunal de Créteil (Val-de-Marne). Il louait un local insalubre de 9 m2 à une famille de sept personnes. Montant du loyer : entre 500 et 700 euros, selon les mois. Le marchand de sommeil a expliqué avoir “voulu rendre service”.

La crise du logement est hélas une aubaine pour les marchands de sommeil qui repoussent toujours plus loin les limites de l’inacceptable.  

Comble de l’indécence, en décembre dernier, le propriétaire s’était autorisé à expulser soudainement ses locataires. Leurs affaires avait été jetées à la rue, en plein hiver. C’est du reste à ce moment-là que les autorités ont pris connaissance de cette affaire.

Vendredi 27 janvier, le tribunal de Créteil s’est montré très moyennement sensible à cette présentation des faits. Le marchand de sommeil était poursuivi pour soumission de plusieurs personnes vulnérables à des conditions d’hébergement indignes, de manœuvre, de menace, voie de fait ou contrainte pour forcer une personne à quitter son lieu d’habitation.

Il a été condamné à 30 mois de prison dont 24 avec sursis, et 30 000 euros d’amende. Par ailleurs, cet homme a interdiction d’acquérir un bien immobilier au cours des 10 prochaines années. Le local de 9 m2 a été confisqué”.  


Source:

– Francelive.fr, Samuel GREE, 30/01/2023, Le propriétaire louait 700 € un taudis de 9 m2 à une famille de 7 personnes : pour “rendre service”

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