Association d'habitants et de consommateurs

  • Mar, lun, 2022

Urgence sociale : La CNL demande la baisse immédiate des prix du carburant et leur blocage.

Communiqué
de presse

Le prix du litre de gasoil comme du sans plomb a dépassé les 2 euros. Cette hausse des prix 

des carburants est devenue un drame pour des milliers de familles qui ne peuvent plus se 

déplacer, certaines d’entre elles ne pouvant même plus travailler.

 

Face à cette situation sans précédent, Jean Castex aurait pu prendre une mesure d’envergure, 

décider de s’en prendre aux premiers « profiteurs » de cette crise et taxer les multinationales à 

commencer par Total énergies qui a versé en 2021, 8 milliards d’€ de dividendes et réalisé 16 

milliards de bénéfices, record absolu de son histoire.

 

Au lieu de cela, le Premier Ministre annonce une remise à la pompe de 15 centimes par litre à 

compter du 1er avril et pour une durée de quatre mois, éventuellement reconductible en cas de 

persistance de la flambée des prix !

 

Qui prétend-il ainsi aider quand on sait d’avance si le prix du carburant se maintenait à son 

niveau actuel sur toute l’année 2022, il en résulterait une dépense supplémentaire d’environ 

550 euros par ménage ?

 

Par cette mesurette circonstancielle le gouvernement ne répond non seulement pas à la 

déflagration qui s’abat sur les plus précaires de nos concitoyens : Pire, il conforte la logique 

financière des grands groupes qui ont décidé de tirer tous les profits possibles de la guerre en 

Ukraine.

 

La CNL appelle à en finir avec ces choix destructeurs pour le pouvoir d’un achat et la vie de nos 

concitoyens.

 

Elle demande au gouvernement de baisser les prix en urgence et de les bloquer au niveau de 

2021 pour éviter que des drames humains ne se produisent. Elle exige aussi la gratuité des 

premiers m3 d’eau et des kwh (gaz ou électricité) pour toutes et tous et la fin de toutes les 

coupures. Ce n’est pas aux habitants de payer les conséquences de la crise.

 

Contact presse

Fabien Podsiadlo-Régnier,
Président Fédéral
contact@cnl59.fr – 03 20 07 09 58
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  • Mar, lun, 2022

Accueil universel des réfugiés et Zéro expulsion locative

Communiqué
de presse

La solidarité qui s’opère aujourd’hui en direction des Ukrainien.nes victimes de la guerre est tout à l’honneur de la France. Plus que jamais elle doit exercer sa tradition de terre d’accueil et de pays des droits de l’homme et du citoyen.

Ouvrons nos frontières, nos services publics, nos bras également à ces populations, hommes femmes et enfants qui du jour au lendemain se voient obligés de choisir entre l’exil forcé ou la mort !

Cependant la CNL s’inquiète et condamne le deux poids deux mesures que certains cherchent à instaurer ! L’accueil des réfugiés doit être universel et inconditionnel.


Notre solidarité envers le peuple ukrainien ne peut faire oublier le sort d’autres peuples victimes de la famine, de la pauvreté, de la guerre et de régimes répressifs. Il ne doit pas s’instaurer de différence de traitement entre ces populations d’où qu’elles viennent.


Que la main tendue en direction des uns ne se transforme pas en une main qui exclut ou refuse d’autres !


« Zéro expulsion locative » doit devenir la nouvelle règle commune.


Il nous faut également répondre à la situation d’urgence des habitants qui, faute de ressources, ont perdu ou vont perdre leur logement.


Il n’est pas question d’opposer les populations entre elles !


La CNL appelle l’Etat à s’engager à même niveau et avec la même humanité quels que soient les cas.

Elle revendique la mise en place d’un plan national d’accueil et de prise en charge globale. Elle exige enfin que le secteur privé soit soumis au devoir de solidarité notamment par la réquisition de logements vides. 

 

Contact presse

Fabien Podsiadlo-Régnier,
Président Fédéral
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Logement social : Renforcement du financement public !

Communiqué
de presse

La crise du logement en Europe exige que l’Union Européenne et les ministres européens du Logement s’engagent clairement à renforcer le financement public du logement.

Le 8 mars 2022 se tiendra une réunion des ministres du Logement. Nous saluons cette initiative qui marque le retour des réunions régulières des responsables du logement et de la construction des États membres, et des réunions informelles des ministres du Logement.

Alors que le Socle des Droits sociaux stipule que « L’accès au logement social doit être assuré à tous ceux qui en ont besoin », et que le Parlement européen promeut l’accès au logement décent et abordable pour tous, dans les faits, pour une part de plus en plus nombreuse des citoyens, y compris pour les revenus moyens, l’accès au logement décent, adéquat et abordable est devenu plus difficile que jamais.
Tout pourrait changer si l’Union européenne et les gouvernements nationaux s’engageaient à renforcer leur action en faveur du logement public, abordable, social, coopératif. C’est le point clé du Plan d’action pour le logement abordable de l’agenda urbain de l’Union européenne.

Avant le COVID déjà, le déficit d’investissement se chiffrait au minimum à 57 milliards d’euros annuels.
La stratégie gagnante exige une coopération véritable entre tous les niveaux de gouvernance, national, régional et local, avec les villes, les locataires et les propriétaires.
Dans le cadre de l’Initiative Logement pour 2030, l’Unece, en collaboration avec Housing Europe et Nations-Unies Habitat, ont identifié d’autres facteurs de réussite pour rendre plus efficientes les politiques en faveur du logement abordable.

Investir à long terme dans le logement social, coopératif et public.

1- Investir massivement au niveau national dans le logement social, coopérative et public à long terme, conjointement à des mesures règlementaires nationales de dissuasion de la financiarisation du logement (telles que la mise en place de mécanismes de stabilisation des loyers et de loyers abordables). C’est possible au niveau européen en évaluant les incidences de la politique européenne (y compris le Pacte de Croissance et de Stabilité, le Semestre européen, les règles des aides d’État, la taxonomie écologique et sociale, le Registre européen de transparence des transactions immobilières, la Règlementation des services digitaux).

Cela permettra de prendre en compte la réalité alarmante du logement à laquelle est confrontée de larges pans de la population à revenus moyens, tout en respectant le pouvoir discrétionnaire des États membres sur le logement.
Revoir les règles des aides d’État

2- Renforcer l’information parmi les États membres, la Commission européenne, la Banque européenne d’investissement, le Conseil de l’Europe et les intermédiaires au niveau national, pour faciliter le financement dédié au logement abordable, social, public et coopératif.
Cela peut être appuyé par un pilotage axé sur les points centraux du logement, avec des réunions informelles des ministres concernés et des échanges réguliers.
3- Les États membres doivent renforcer le financement du logement et des services associés (tels que les fonds de solidarité pour les locataires et/ou les mesures de soutien financier ciblées, comme les allocations climat pour les habitants), pour des stratégies « Logement d’abord », afin de lutter contre le sans-abrisme et le fardeau du prix du logement en Europe.
Une transition énergétique juste pour une citoyenneté écologique véritable et universelle.

4- Le Conseil de L’Europe et le Parlement européen doivent adopter un train de mesures « Paré pour 55 » (Directive pour l’efficacité énergétique et Directive pour la performance énergétique des bâtiments) qui prenne en compte les réalités et les ressources locales et qui conduisent à une transition énergétique juste et inclusive.
L’équilibre entre la rénovation du parc immobilier et le logement abordable est essentiel.
L’Union européenne et les États membres doivent mobiliser le financement public pour garantir que le coût global du logement après rénovation reste abordable pour les locataires, en accord avec le plan d’action de l’Union européenne et de l’Agenda européen pour le logement abordable.

5- La Commission européenne doit promouvoir une approche locale de la rénovation du logement abordable, social, public et coopératif, en codécision avec les habitants et en accord avec l’Initiative pour le logement abordable.

Le financement des centres de compétences et de capacités à la rénovation des bâtiments doit être renforcé en Europe.

6- La Commission européenne doit promouvoir des méthodes innovantes de rénovation ou de construction dans le cadre européen existant, prenant en compte les principes de l’économie circulaire, et investir dans les capacités des parties prenantes.

7- Les revenus générés par le Système d’échanges des quotas d’émission doivent être investis dans l’atténuation du changement climatique et l’adaptation : venir en soutien du secteur du logement afin que les plus fragiles économiquement ne portent pas tout le poids financier de la rénovation.
Promouvoir un vivre-ensemble inclusif et attrayant de nouvelle génération
8- Le nouveau Bauhaus européen (nouveau projet culturel européen visant à concevoir de futurs modes de vie plus esthétiques durables et inclusifs) doit intégrer la crise du logement abordable comme nouvel axe de travail et co-élaborer avec les habitants un nouveau vivre-ensemble promouvant l’intérêt commun.

9- Les États membres et la Commission européenne doivent favoriser le recensement et l’amélioration de services promouvant activement l’inclusion, prévenir l’exclusion, le poids excessif du logement et le sans-abrisme (y compris dans le cadre de la plateforme européenne de lutte contre le sans-abrisme), et promouvoir l’inclusion des populations vulnérables.

10- Les États membres et la Commission européenne, conformément au principe du subsidiarité, doivent soutenir localement les parties prenantes et les décideurs, afin d’accélérer la transition vers une société décarbonée, et garantir les services à même d’assurer un coût de la vie abordable et une qualité de vie élevée.


Aujourd’hui, nous demandons un engagement pour mettre fin au niveau inacceptable des coûts du logement, de l’exclusion, du sans-abrisme, et rendre le logement décent et abordable pour tous.


Contact presse

Fabien Podsiadlo-Régnier,
Président Fédéral
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  • Mar, mar, 2022

La CNL : 0 expulsion locative !

Communiqué
de presse

La CNL pour le maintien du « 0 expulsion locative »

au sortir de la trêve hivernale dès le 1er avril prochain !

Alors que cette fin février marque en France la sortie progressive de restrictions sanitaires imposées par le COVID, voilà que l’actualité de la guerre en Ukraine présage de nouvelles contraintes.


D’après une première estimation de l’INSEE rendue publique fin de semaine dernière, l’inflation a atteint 3,6% au mois de février, soit un niveau jamais atteint depuis 2008.
Dans le même temps, les prix de l’énergie augmentent de 21% en un an, de 1,9% pour les produits alimentaires et de 5,6 % pour les produits frais.
Et à en juger les experts, cette flambée des prix, notamment concernant l’énergie n’est pas conjoncturelle mais pérenne. Elle va même s’aggraver avec le conflit ukrainien.


Certes, cette situation reste sans effets contraignants pour les plus nantis. Le rapport Oxfam de janvier 2022 nous apprend même que les 5 plus grosses fortunes françaises ont doublé ces 19 derniers mois et qu’elles possèdent désormais autant que les 40% de Français les plus précaires.


Pour les plus fragiles, la pauvreté va se rajouter à la précarité déjà existante.


C’est pourquoi la CNL appelle le gouvernement à prendre des mesures d’urgence dont la 1ère est le maintien du « 0 expulsion locative » au sortir de la trêve hivernale dès le 1er avril prochain !


Alors que des millions de ménages sont en souffrance, peinant à se nourrir et se chauffer, la fin de la trêve hivernale est dans toutes les têtes.
N’ajoutez pas à la situation économique et psychologique dramatique, l’angoisse d’une expulsion pour des milliers de ménages.


Par conséquent, dès aujourd’hui la CNL demande au Président Macron et au Premier Ministre Jean Castex d’intervenir auprès des préfets pour qu’au 1er avril les demandes d’expulsion ne soient pas mises à exécution, sanctuarisant ainsi le droit au logement pour toutes et tous !


En cas de refus du gouvernement de protéger les plus fragiles, nous appelons les maires à rentrer en résistance et à prendre des arrêtés anti expulsions pour faire réagir les préfets.


Partout sur le territoire, les militant-e-s de la CNL seront mobilisés auprès des locataires pour les aider et empêcher toute expulsion !

La Confédération Nationale du Logement
Montreuil, le 1er mars 2022

Contact presse pour la fédération du Nord

Fabien Podsiadlo-Régnier,
Président Fédéral
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contact@cnl59.fr

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