Association d'habitants et de consommateurs

L’IUT: soutien aux locataires

Pandémie Covid-19 : déclaration de soutien de l’Union Internationale des Locataires (IUT) aux locataires

Mars 2020

Nos pensées sont aujourd’hui tournées vers toutes les personnes affectées par l’épidémie du Coronavirus. Les populations, les gouvernements et les organisations proposent différents programmes d’aide ; afin que nous puissions apprendre les uns des autres, nous vous invitons à continuer de partager les « meilleures pratiques » mais aussi les mauvais exemples de ce qui se fait actuellement dans le domaine du logement, de l’habitat et du lien avec les locataires.
L’IUT soutient le communiqué de presse et la déclaration du Rapporteur spécial des Nations Unies. La pandémie du Covid-19 cause des dommages humains et économiques importants. De nombreux travailleurs, notamment les entrepreneurs et les intérimaires souffriront de pertes de revenus. Beaucoup tomberont dans la spirale infernale des retards de loyer, risquant ainsi l’expulsion. Les personnes menacées d’expulsion sont moins à même de prendre les mesures nécessaires pour minimiser la transmission du Covid-19, en particulier lorsqu’elles deviennent sans-abri, et ainsi plus vulnérables au virus.
En cette période agitée, le spectre d’une expulsion ajoute une grande pression aux familles et aux habitants de logements surpeuplés, à ceux vivant dans les hébergements d’urgence et aux personnes souffrant de troubles du sommeil.
L’IUT appelle les gouvernements et les autorités locales à fournir des logements adaptés, ce qui peut nécessiter la mise en oeuvre de mesures extraordinaires – légitimes en cas d’urgence -, notamment la réquisition des logements vacants et des locations à court-terme disponibles.
Les services en charge de l’habitat et ceux en charge du logement social doivent travailler avec les opérateurs de logements partagés, y compris les maisons de pension, pour garantir que les résidents n’en soient pas expulsés et ainsi poussés vers des formes plus sévères de sans-abrisme.
En ce qui concerne les personnes confrontées à la perte de leur emploi et à des difficultés économiques, les Etats doivent leur fournir une assistance financière directe ; mettre en place un fonds de paiement des loyers ; fournir les ressources nécessaires pour répondre au déluge de demandes d’aide financière qui ne saurait tarder ; promulguer un moratoire des expulsions liées aux retards de paiement ; mettre en oeuvre des mesures de gel ou de réduction des loyers ; et pendant au minimum toute la durée de la pandémie, suspendre les coupures d’énergie (eau, gaz, électricité, etc.) et s’assurer que les plateformes intranet fonctionnent correctement. Les gouvernements doivent également veiller à ce que les constructeurs de maisons soient en mesure de répondre au besoin de logements abordables.
Fondamentalement, ce pourquoi nous devons continuer de lutter est le droit de chacun à un logement sûr.

Marie Linder
Présidente
Membre du comité exécutif
Union Internationale des Locataires

Davantage de logements abordables

Dans le cadre d’un référendum  qui aura lieu le 9 février prochain en Suisse, la Confédération nationale du logement apporte son soutien à l’initiative populaire «Davantage de logements abordables ».

DÉCLARATION DE SOUTIEN À L’INITIATIVE POPULAIRE SUISSE
DAVANTAGE DE LOGEMENTS ABORDABLES

À une époque de pénurie de logements abordables en Europe et dans le monde, la Confédération Nationale du Logement (CNL), première organisation française de locataires et d’habitants, est totalement solidaire de l’initiative populaire soumise à la votation dimanche 9 février 2020 dans la Confédération.
Le Conseil de l’Europe, l’ONU, l’OCDE, l’UNECE et d’autres institutions européennes et mondiales s’alarment de plus en plus de l’augmentation du coût du logement et de ses conséquences désastreuses sur la cohésion sociale, sur les inégalités, et sur l’activité économique.
Pourtant, le droit au logement abordable est inscrit dans les textes internationaux et européens, ainsi que dans plusieurs constitutions et lois nationales en Europe.
Pour une application véritable du droit au logement abordable, chaque État doit se doter des lois et des mesures nécessaires.
La loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain (SRU) du 13 décembre 2000 en son article 55, contraint les communes de plus de 3.500 habitants et de 1 500 habitants en région parisienne, sous peine d’amende élevée, à se doter de 25% de logements sociaux au minimum.
Les plans locaux d’urbanisme permettent aux communes d’imposer un pourcentage de logements sociaux dans les constructions neuves.
La CNL se bat pour que ces dispositions soient appliquées, renforcées et étendues, et pour que les rénovations énergétiques ne soient pas un prétexte pour augmenter les loyers.
Seules des dispositions légales fortes peuvent faire rempart à l’emballement démesuré du marché de l’immobilier qui accentue la précarité en concentrant le foncier et le logement dans les mêmes mains. 

La CNL soutient l’ensemble des revendications de l’initiative Davantage de logements abordables:

• Au moins 10% des logements nouvellement construits doivent être des logements abordables (par des coopératives ou des institutions d’utilité publique)
• Les cantons et les communes qui le souhaitent peuvent acheter des terrains ou des bien-fonds appropriés (droit de préemption)
• Des rénovations énergétiques sans perdre les logements à loyer modéré.

Le 9 février 2020, que le« Oui »l’emporte!

Confédération Nationale du Logement

Reprise des expulsions : entrons en résistance militante !

En ce lundi 1er avril, la France renoue avec une de ces pratiques les plus archaïques : l’expulsion locative. Et si le gouvernement affirme être « résolument engagé dans la prévention des expulsions et la gestion de l’urgence », l’insupportable réalité va frapper à la porte des locataires dès aujourd’hui sous les traits d’un huissier. Contre la mise à la rue de familles entières, la CNL appelle à entrer en résistance !

La France est aujourd’hui la 7e puissance économique au monde. Un classement qui ne fait finalement qu’augmenter notre honte face à une pratique aussi inhumaine que celle des expulsions locatives ; car, années après années, l’expulsion ne cesse de battre de tristes records avec près de 16 000 cas recensés en 2017.

Pour des milliers de locataires, la fin de la trêve hivernale s’accompagne de l’angoisse de recevoir la visite d’un huissier d’un moment à l’autre. Cependant, la CNL tient à rappeler qu’aucune expulsion ne peut avoir lieu sans la présence de la police. Nous appelons donc les locataires à ne pas céder aux pressions exercées par leur propriétaire, son entourage ou un officier ministériel et de refuser de laisser entrer l’huissier tant que celui-ci n’est pas accompagné d’un officier de police.

La spirale des impayés de loyer enferme et isole. Pour se faire aider dans les démarches, la CNL exhorte les locataires à ne pas rester seuls mais, au contraire, à se tourner dès le premier impayé vers une association de défense des locataires comme la CNL. Ensemble, nous entrerons en résistance pour trouver des solutions.

 

Locataires, agissez, prenez contact avec la CNL de votre département !

 

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contact@cnl59.fr

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Confédération Nationale du Logement
Fédération du Nord
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Les mardi et jeudi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 16h00                            

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