Association d'habitants et de consommateurs

  • Avr, ven, 2022

Un mode de réhabilitation rapide

EnergieSprong : rénover un bâtiment en moins de trois semaines et en site occupé pour lui garantir une consommation d’énergie nulle, équipements compris, durant 30 ans :

« C’est possible », assure un groupement de bailleurs sociaux, réunis au sein de l’URH, qui pilote le programme : un salarié sera dédié à son suivi.

Le procédé s’appuie sur des façades et des toitures isolantes productrices d’énergie et modélisées en 3D, fabriquées en usine avant la pose rapide sur site.

Il a été testé sur la métropole de Lille par Vilogia et par ICF Habitat Nord-Ouest en Picardie. Mais l’expérimentation n’est pas encore industrialisée ; il s’agit de baisser le coût de 90 000 euros par unité à 60 000. Aussi, 7 bailleurs sociaux se sont réunis pour monter un groupement de commandes : Vilogia, PH, LMH, ICF habitat Nord-Ouest, Clésence, Logifim, Oise habitat.

Pour que des entreprises s’engagent, il faut leur assurer un minimum de logements à traiter : 1000 sont déjà repérés ; mais un calcul “à la louche” trouve 240 000 logements compatibles.

De nombreuses entreprises sont intéressées ; il leur faudra investir : une ligne de production s’élève à 5 millions d’euros – sans le foncier ni les bâtiments. Mais le marché peut être porteur : signer un marché de suivi sur 30 ans, c’est une garantie formidable pour les emplois.

L’accompagnement des locataires :

Cet accompagnement est rarement prévu dans les solutions de rénovation plus classiques. La pompe à chaleur et le ballon thermodynamique ont une durée de vie inférieure à 30 ans et coûtent cher à la maintenance. Mal utilisés, ils pourraient même accroître les dépenses d’énergie.

Source:

– Le Moniteur, 07/05/2021


  • Avr, lun, 2022

Le Mal logement en chiffres…

Le mal logement s’entend d’une personne vivant dans des conditions de logement insatisfaisantes. En pratique, cela couvre les situations de précarité, de manque de confort voire d’insalubrité. 

« Jeunes entravés dans leur accès à l’autonomie, quartiers populaires enlisés, ménages touchés par la hausse des loyers et des prix de l’énergie, service d’accompagnement social engorgés… la crise du logement continue de fracturer en profondeur notre société », ne fermons pas les yeux.


4 000 000 personnes non ou mal logées en France

14,6 millions de personnes fragilisées par la crise du logement

300 000 personnes sans domicile, malgré les promesses du quinquennat

4 milliards d’économies depuis la réduction des APL


Nombre de personnes vivent en situation de non-décence, avec un manque d’eau ou de chauffage ou encore d’éléments de confort 


De plus en plus de personnes se retrouvent en situation de fragilité face aux factures et loyers 


Source :

27ème rapport sur l’état du mal-logement en France, 2022, Fondation Abbé Pierre


  • Mar, jeu, 2022

Son père décède après une morsure de rat, elle porte plainte contre Paris Habitat

Salwa Abd El Kader accuse son bailleur Paris Habitat, d’être partiellement responsable de la mort de son père. Mordu par un rongeur, il est décédé à l’âge de 77 ans d’une septicémie en 2016.

Alité dans son salon après une opération, Abdel El Moneim s’est fait mordre par l’un des nombreux rongeurs qui infestent leur appartement du XIXe arrondissement de Paris. 

Salwa a récemment décidé de porter plainte contre son bailleur pour homicide involontaire et mise en danger de la vie d’autrui. « On avait déjà signalé tout ça », s’insurge-t-elle. 

« On avait demandé un relogement en urgence », poursuit-elle, expliquant ne pas avoir eu de réponse à l’époque. Les rénovations promises par Paris Habitat et les opérations de dératisation n’ont pas remédié au problème. Malgré de nombreuses demandes, aucune n’a abouti.

La jeune femme ne peut plus « mettre un pied » dans l’appartement en raison du choc lié au décès de son père, et elle ne veut pas imposer ces conditions de vie dangereuses à sa fille âgée de deux ans. Ainsi la maman et sa fille logent chez des amis.

Paris Habitat a entamé une procédure pour abandon de logement. « Nous comprenons qu’avec le décès de son père, il soit difficile de vivre dans cet appartement, mais seuls les services de la Ville peuvent décider qu’il est insalubre, et ils ne l’ont jamais fait. Et puis des rats, on est à Paris, il y en a partout », se justifie le bailleur. Une réponse loin d’être satisfaisante quant aux obligations du bailleur d’offrir un logement décent, c’est-à-dire dénué de tout nuisible.

Source :

Leparisien.fr, 12/11/2021, Inès de Rousiers, « Son père décède chez lui après une morsure de rat, elle porte plainte contre Paris Habitat pour homicide involontaire »


  • Mar, jeu, 2022

Expulser les familles pour « pacifier », solution dénoncée par des ONG

Fin août, Côte d’Azur Habitat se félicitait de l’expulsion d’une locataire dont le fils a été condamné pour trafic de drogue. Utilisée également à Paris, cette pratique est dénoncée par certaines associations et ONG qui alerte sur les risques de dérives de telles pratiques.

L’office HLM de la métropole niçoise, Côte d’Azur Habitat, a, le 13 juillet, obtenu du tribunal judiciaire de Nice un jugement d’expulsion, avec le concours de la force publique si nécessaire, de Mme O., une locataire. Le motif ? Son fils, aujourd’hui âgé de 19 ans, avait été condamné, en mai 2020, pour trafic de drogue à vingt mois de prison dont dix avec sursis, une peine finalement aménagée en contrôle judiciaire avec port de bracelet électronique.

L’information a immédiatement été relayée par Nice-Matin et Le Figaro économie, jusqu’à l’émission « Touche pas à mon poste ! », animée par Cyril Hanouna. Le jeune délinquant y a témoigné, visage masqué : « Si j’avais su que ma mère allait être expulsée, j’aurais arrêté le trafic, jamais de ma vie je n’aurais continué », a-t-il confié aux caméras, justifiant bien involontairement l’action de Côte d’Azur Habitat. Le jugement d’expulsion ne fait pourtant pas mention de la condamnation pénale du fils.

« Cette expulsion est particulièrement injuste, argumente Béatrice Eyrignoux, avocate de la locataire et de son fils, car elle vise une femme seule, souffrante, mais peut-être plus facile à expulser qu’une autre famille dont les fils sont tout aussi impliqués dans le trafic et ont été arrêtés et condamnés plus lourdement, jusqu’à cinq ans de prison, que mon client qui, d’ailleurs, n’habite plus là, ayant trouvé un autre domicile pour lui et sa compagne. C’est pourquoi nous avons fait appel ».

Sources :

Expulser les familles de dealeurs pour « pacifier » les HLM, solution mise en place dans certaines villes mais dénoncée par des ONG (lemonde.fr), 05/11/2021 

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