Association d'habitants et de consommateurs

Projet de loi de finances 2022

Communiqué
de presse

Projet de loi de finances 2022, un budget de campagne

Montreuil, le 24 septembre 2021

Avec la fin du « quoi qu’il en coûte », le gouvernement anticipe une baisse de l’ensemble des dépenses de l’Etat de 34,5 milliards d’euros (−7,9 %). Pourtant le projet de loi de finances 2022 annonce une hausse de budget de 17,1 milliards pour le ministère du Logement, soit une augmentation de 6,6 %, réparti de la façon suivante : 13,1 milliards d’euros aux aides et à l’accès au logement, 2,7 milliards d’euros à l’hébergement d’urgence, et 1,3 milliard d’euros à l’urbanisme, les territoires et l’habitat. Une fois de plus, Emmanuel Macron continue de faire les poches des plus fragiles. Pour rappel, en 2017, le montant consacré au APL était de plus de 17 milliards d’euros.

Quant au budget alloué au logement social, il reste stable. Le gouvernement assure que le fonds national d’aides à la pierre sera en mesure de financer l’objectif de 250 000 constructions d’HLM en 2 ans, mais s’abstient de donner des chiffres. Compte tenu de la demande en logement social, et de la pénurie de l’offre, nous demandons au gouvernement d’intensifier ses efforts pour relancer la construction et financer les opérations de rénovation du parc social.
Concernant l’hébergement d’urgence, le président Macron avait promis que personne ne dormirait plus dehors… Une promesse non tenue ! Encore faut-il s’en donner les moyens. Avant la crise sanitaire, l’Etat proposait des places d’hébergement d’urgence l’hiver puis refermait ces places au printemps. Le gouvernement promet de mettre fin à cette « gestion au thermomètre ». 200 000 places d’hébergement seront maintenues jusqu’au printemps 2022. Cela suffira-t-il ?
Enfin, et alors que depuis 15 ans, les effectifs étaient réduits de 2,5% chaque année, cette réduction prend fin et de nouveaux postes devraient être créés, au niveau départemental notamment, pour mettre en oeuvre les politiques publiques sur les territoires. 33 équivalents temps plein du côté de l’ANAH, pour doubler les effectifs en 3 ans et faire face à la demande créée par MaPrimeRénov’, vont ainsi être ouverts. En effet, cette aide à la rénovation se voit pérennisée au-delà du Plan Relance, avec 2 milliards d’euros dédiés aux 800 000 rénovations attendues en 2022. On ne peut que se réjouir de ce soutien à la politique du logement, qui a montré ses fragilités pendant la crise sanitaire, et dont nous subissons désormais les conséquences économiques.
Cependant, et alors que la campagne présidentielle débute, il est difficile de déceler les vraies intentions du gouvernement, d’autant que comme le Haut Conseil des finances publiques l’a dénoncé, ce budget est incomplet. En outre, il est souvent révisé après les élections.
Globalement on peut tout de même estimer que ce budget est celui d’une politique de relance et d’investissement, et la CNL se félicite du rétrécissement du dispositif Pinel ave une baisse d’exonérations fiscales de 1,2 milliard d’euros.
Parallèlement, le gouvernement ne porte aucune nouvelle mesure fiscale dans le budget 2022, et donc pas de contribution des foyers les plus aisés en sortie de crise.

Détail en PDF

[dflip id="11295" ][/dflip]

Lecture en plein écran ↑        

Contact presse

Fabien Podsiadlo-Régnier,
Président Fédéral
contact@cnl59.fr – 03 20 07 09 58
Retrouvez toute l’actualité de la CNL sur notre site Internet : cnl59.fr

Augmentation du gaz : + 8,7 % au 1er septembre !

Communiqué
de presse

Alors qu’ils venaient déjà de subir une hausse de 10 % le 1er juillet dernier, les consommateurs s’apprêtent à voir, à nouveau, leur facture gaz augmenter. A l’heure où le pouvoir d’achat de milliers de ménages est déjà fortement fragilisé par la crise sanitaire, économique et sociale, cette nouvelle risque de renforcer la précarité énergétique, partout en France.

Annoncée par la Commission de régulation de l’énergie (CRE), l’augmentation des tarifs réglementés du gaz s’explique par la forte reprise économique au niveau mondial, conjuguée à la hausse des prix du gaz sur le marché mondial. Et les premiers perdants de la situation sont évidemment les consommateurs !

 

Les chiffres ont de quoi affoler : depuis le 1er janvier 2019, les tarifs réglementés du gaz ont connu une hausse générale de 15,8 % ! Dans le même temps, l’Observatoire national de la précarité énergétique (ONPE) déclarait en 2019 que 3,5 millions de ménages étaient en situation de précarité énergétique soit près de 12 % de la population française. Il est évident que cette nouvelle annonce n’aidera en rien à résoudre ces situations dramatiques.

 

Si l’augmentation ne sera pas forcément visible sur les prochaines factures, elle sera toutefois douloureuse à l’approche de l’hiver, lorsque les familles commenceront à davantage se chauffer. Et une telle annonce, si tôt dans l’année, a de quoi inquiéter : les consommateurs doivent-ils s’attendre à d’autres mauvaises surprises cet hiver ?

 

Pour la CNL, la situation prouve la nécessité d’un service public de l’énergie qui garantirait aux foyers un accès à l’énergie à un coût maîtrisé, qui ne déstabilise pas leur fragile équilibre budgétaire.

 

Contact presse

Fabien Podsiadlo-Régnier,
Président Fédéral
contact@cnl59.fr – 03 20 07 09 58
Retrouvez toute l’actualité de la CNL sur notre site Internet : cnl59.fr

Réforme des APL : 1,79 million de perdants !

Communiqué
de presse

Annoncée par la ministre du Logement comme une réforme de justice sociale permettant de « soutenir le pouvoir d’achat des plus fragiles », la modification du calcul des APL est en réalité une nouvelle attaque en règle du gouvernement contre les plus fragiles. Et les premiers bilans chiffrés ne font que confirmer les craintes des habitants et des associations à leurs côtés.

Un peu plus de six mois après la mise en place de la réforme, le constat est indéniable : le temps aura malheureusement donné raison à ceux qui, comme la CNL, dénonçaient une réforme injuste, aux conséquences dramatiques pour de nombreux foyers. Car il n’est en aucun cas question de progrès social : l’Etat utilise là un subterfuge lui permettant d’économiser plus de 1,1 milliard d’euros sur le dos des habitants précaires !

Les chiffres ne mentent pas : 1,37 million d’allocataires ont vu leur APL diminué, en moyenne de 73 euros ; une baisse importante, qui complique encore un peu plus les fins de mois des locataires.
Pire ! Selon les chiffres du ministère du Logement, 374 000 personnes ont perdu leur droit aux APL suite à la mise en place de la réforme.
Au total, cette dernière aura donc fait 1,79 million de perdants (29,6 %), alors même que nous sommes dans une période de crise économique déjà très déstabilisante où des milliers d’habitants ont du mal à payer leur loyer et leurs charges.

Pour la CNL, première association de défense des habitants, cette décision du gouvernement montre bien à quel point le gouvernement est éloigné des réalités du terrain : cette réforme ne tient absolument pas compte des difficultés quotidiennes des locataires que l’APL permettait de solvabiliser. Il ne s’agit ni plus ni moins que d’une mesure purement comptable, dans la suite logique de celles prises par ce gouvernement depuis son arrivée au pouvoir.

La CNL demande à Emmanuelle Wargon, ministre du Logement, de revoir la situation des allocataires perdants et de revaloriser le montant des APL.

Contact presse

Fabien Podsiadlo-Régnier,
Président Fédéral
contact@cnl59.fr – 03 20 07 09 58
Retrouvez toute l’actualité de la CNL sur notre site Internet : cnl59.fr

Augmentation du gaz au 1er juillet !

Communiqué
de presse

Alors que le prix règlementé du gaz s’apprête à subir une nouvelle hausse de 10 % au 1er juillet, l’Etat n’entend en aucun cas intervenir, condamnant les ménages à payer seuls la facture dans une période de crise sociale et économique où le pouvoir d’achat des familles est déjà fortement mis à mal.

Augmentation du gaz au 1er juillet : l’Etat abandonne les ménages !

Après une augmentation de 4,4 % en juin, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) annonce une nouvelle hausse du tarif règlementé du gaz le 1er juillet prochain pour tous les consommateurs ayant souscrit un contrat réglementé auprès d’Enegie, soit 3 millions de ménages !

Pourquoi cette augmentation ? La CRE pointe du doigt la reprise de l’activité économique et l’augmentation de la demande qui en découle ainsi que le prix des quotas d’émissions de CO2 de l’Union européenne pour réduire la consommation d’énergies fossiles. Autant de facteurs sur lesquels les usagers n’ont aucune responsabilité… mais dont ils devront tout de même payer les conséquences. Inacceptable !

Alors que l’augmentation pourrait s’installer dans la durée, le tarif réglementé est aujourd’hui le dernier vestige de l’intervention de l’Etat dans la facture énergétique des consommateurs. C’est pourquoi il est d’autant plus intolérable que le gouvernement refuse de prendre ses responsabilités et reste en retrait. Bien qu’on entende sans cesse que l’ouverture à la concurrence permet de faire baisser les prix, force est de constater, une fois de plus, que ce « remède miracle » n’est, en réalité, absolument pas bénéfique pour les consommateurs.

Poste de dépense important pour les familles, le gaz en est aujourd’hui à son 3e mois de hausse consécutive, ces dernières bouleversant totalement les prévisions budgétaires des ménages, au risque de les voir tomber dans la précarité.

Contact presse

Fabien Podsiadlo-Régnier,
Président Fédéral
contact@cnl59.fr – 03 20 07 09 58
Retrouvez toute l’actualité de la CNL sur notre site Internet : cnl59.fr

Contactez-nous :
  • Par Mail :   

contact@cnl59.fr

  • Par voie postale :     

Confédération Nationale du Logement
Fédération du Nord
42/1 rue de tournai
59000 Lille

  • Permanence téléphonique : 

03 20 07 09 58

Le lundi de 8h30 à 12h30
Les mardi et jeudi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 16h00                            

Merci de ne pas encombrer nos lignes
et de respecter les horaires !

Dans un message vocal, nous vous demandons de nous laisser votre identité, vos coordonnées téléphoniques et votre mail, ainsi que l’objet de votre appel.
Si vous le souhaitez, vous pouvez déjà regrouper les informations et les différents documents, et nous les faire parvenir par mail ou par voie postale.

  • Entretiens en présentiel :

Uniquement sur rendez-vous.

Par ce formulaire :