François Bayrou nommé Premier ministre

COMMUNIQUE DE PRESSE  13/12/2024

François Bayrou nommé Premier ministre :
L’instabilité politique toujours en marche avec Emmanuel Macron

 

La nomination de François Bayrou au poste de Premier ministre illustre une fois de plus l’incapacité d’Emmanuel Macron à tirer les leçons des derniers résultats électoraux, dans un contexte de crise politique profonde qu’il a lui-même provoqué notamment en dissolvant l’Assemblée nationale en juin. 
Après des journées de revirements et de pressions au sommet, cette décision reflète l’impasse dans laquelle le président de la République maintient le pays. 

Premier ministre décembre 2024
Libre de droit avec le filagramme @CNL59

La CNL salue néanmoins le nouveau Premier Ministre et tient à lui faire savoir que des cages d’escalier jusqu’aux couloirs de Matignon, elle n’aura de cesse de faire entendre la voix des habitant·e·s et de faire respecter leurs droits.

Face à cette instabilité, les Français·es restent les premières victimes, en particulier sur des enjeux cruciaux comme le logement alors que 2,7 millions de personnes sont en attente d’un logement social et que 4,2 millions sont mal logées. Alors que la crise du logement s’aggrave et que les loyers continuent d’augmenter, ce remaniement politique ne fait qu’éloigner les priorités du quotidien.

 

La Confédération Nationale du Logement (CNL) rappelle ses revendications urgentes :

  • Le gel des loyers afin de lutter contre la flambée des prix qui frappe les familles
  • La construction de 250 000 logements sociaux par an et l’abrogation de la RLS afin de répondre à terme à la demande et résorber la crise actuelle, alors que 3,2 millions de logements sont vacants
  • Une sécurité sociale du logement qui garantirait à chacun un droit effectif à un toit, à l’abri des aléas économiques et des décisions budgétaires arbitraires

À l’heure où le renforcement du droit au logement devrait être au cœur des priorités nationales, l’absence de vision claire dans ce domaine ne fait qu’alimenter les fractures sociales et territoriales.
Nous appelons les habitant·e·s à rester mobilisé·e·s pour exiger des réponses concrètes et immédiates. 

 

La CNL continuera de défendre le droit au logement comme un pilier fondamental de la justice sociale.

 

 

 

Contact presse :
Marie-Pierre Vieu
Courriel : mariepierre.vieu@lacnl.com
Téléphone : 01 48 57 04 64
Montreuil, le 13 décembre 202

Chèque énergie : comment faire pour en bénéficier en 2025 ?

Chèque énergie : y avez-vous toujours droit ?

La Voix du Nord vous répond

Les critères d’attribution du chèque énergie changent. Certains continueront de le recevoir automatiquement, d’autres pas. On fait le point.

 

Le chèque énergie permet à quelque 20 % des ménages Français les plus modestes de recevoir un complément de revenu pour payer leurs factures d’électricité ou de gaz, mais aussi pour financer les travaux de rénovation énergétique. Distribué en fonction des ressources, il peut aller de 48 à 277 euros. Il est distribué en avril et concernait en 2023 près de 6 millions de ménages.

 

Qu’est-ce qui change ?
Jusqu’à présent, le chèque énergie était envoyé directement aux bénéficiaires sans qu’ils n’aient de démarche à accomplir. Ils étaient identifiés par l’administration à partir du revenu fiscal de référence et de la taxe d’habitation.

Mais avec la suppression de la taxe d’habitation pour les résidences principales, les pouvoirs publics ont décidé de remettre en cause le caractère automatique de la prestation. D’autant qu’il y a eu de gros problèmes de distribution du chèque énergie 2024 : 1 million de personnes éligibles n’ont pas reçu le chèque auquel elles avaient droit.

Désormais, les critères d’attribution se baseront toujours sur le revenu fiscal de référence mais aussi sur « le numéro de point de livraison d’électricité du logement » (votre référence logement chez EDF) et sur « les paramètres fiscaux », pour éviter les doublons.
De plus, selon l’article 60 du projet de loi de finances 2025, seule une partie de ces chèques sera envoyée automatiquement aux intéressés. « Pour une autre partie, il faudra que les ménages se signalent », a affirmé la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher.

 

Qui est concerné ?
Les nouveaux bénéficiaires du chèque énergie ne recevront donc pas automatiquement le chèque. L’administration leur demandera de remplir un formulaire et de fournir une facture d’énergie à leur nom et le numéro fiscal sur une plateforme prochainement mise en ligne.

Mais ceux qui bénéficiaient jusqu’à présent du chèque énergie devraient automatiquement le chèque énergie dans leur boîte aux lettres « dès lors qu’il est établi qu’ils satisfont toujours la condition de revenus », selon cette réforme.

Quels sont les critères d’attribution du chèque énergie ?
Pour savoir si vous êtes éligible au chèque énergie, rendez-vous sur simulateur en ligne du site chequenergie.gouv.fr. Pour vous le voir attribuer, il faut que votre revenu fiscal de référence (RFR) pour une personne seule soit inférieur à 11 000 euros. Il faut aussi vivre dans un logement soumis à la taxe d’habitation même si vous en êtes exonéré.

 

Et si je n’ai pas reçu le chèque énergie 2024 alors que j’y avais droit ?

 

Un guichet de réclamation dédié aux foyers lésés a été mis en placepour permettre aux personnes éligibles, mais oubliées lors de la distribution initiale, de faire valoir leurs droits et de bénéficier de l’aide. La date butoir pour déposer une réclamation est fixée au 31 décembre 2024. Passé ce délai, il ne sera plus possible de bénéficier de cette aide pour l’année en cours.

 

Source : La Voix du Nord

 

Un budget 2025 au détriment des habitant·e·

COMMUNIQUE DE PRESSE

11/10/2024

Alors que les habitant·e·s ont besoin de vivre dignement et de voir leur pouvoir d’achat garanti, la CNL s’inquiète des orientations budgétaires du gouvernement pour 2025. Guidé par l’objectif d’économiser 60 milliards d’euros, le projet de loi de finance pénaliserait en premier lieu les classes populaires et moyennes : notamment la hausse de la TICFE (Article 7), la fin de la TVA réduite pour les chaudières à gaz de 5,5 ou 10 % en fonction du type d’appareil qui passerait à 20 % (Article 10) et la réforme du chèque énergie sur la base des déclarations des bénéficiaires effectuées sur la plateforme (Article 60).


Le gouvernement prévoit une hausse de la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité (TICFE) de 22,5€/MwH à 32€/MwH. L’abaissement des seuils de pollution pour le calcul du malus automobile pénaliserait l’usage des véhicules anciens et puni les catégories de population les plus modestes. Cette instrumentalisation de l’écologie s’accompagne d’une nouvelle baisse de moyens importante du Fonds Vert (raboté de 1,5 milliard d’euros, soit 60%), pénalisant notamment MaPrimeRenov’ et le budget de l’ADEME. Ce renoncement écologique se fait au détriment des habitant·e·s qui ont besoin d’être accompagnés par l’État et les collectivités pour agir et s’adapter aux 

conséquences du changement climatique.


Cette super austérité visant à baisser le budget de l’Etat de 20 milliards d’euros, celui de de la Sécurité Sociale de 15 milliards d’euros et des collectivités territoriales de 5 milliards d’euros, va accroître l’austérité déjà en vigueur qui a aggravé le déficit (6,1% en 2024, 5,5% en 2023) avec des conséquences sociales, écologiques et économiques pouvant être dramatiques : une personne sur deux est en difficulté pour payer ses factures d’énergie en 2024, le nombre de travailleurs pauvres

explose avec l’ubérisation du travail, le chômage ne baisse pas voire a augmenté en France ces dernières années (de 13,6% en 2015 à 15,4% en 2023) a contrario de nos voisins européens.


Avec un déficit de 2,7 millions de logements sociaux, l’urgence est d’investir dans la construction de 250 000 logements par an. Il est temps d’en finir avec la « Réduction de Loyer de Solidarité » (RLS) qui constitue une ponction financière de plus de 10 milliards d’euros depuis 2018 sur les bailleurs sociaux et conduit à une réduction drastique de leur capacité d’investissement et de fonctionnement. La crise du logement et la précarisation grandissante des habitant·e·s imposent des mesures d’urgence, à commencer par le gel des loyers. C’est ce qu’exige la CNL dans sa dernière pétition sur Change.org et auprès des parlementaires qui doivent discuter du budget 2025 dans les jours et semaines à venir.

 

Montreuil le 11 octobre 202

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